MAISON de ROYE HISTOIRE DE LA BRANCHE AINEE


 HISTOIRE DE LA BRANCHE AINÉE La branche ainée de la maison de Roye à son origine en 995 avec Auguste de Roye (fils d’Otton de vermandois) et  elle se termine par Mathieu II  (fils de Mathieu 1er)  EN 1380.

 AUGUSTE de ROYE

Seigneur de Roye
Né en 995
Décédé en 1046
Parents : Otton Ier de VERMANDOIS, Comte de Ham, de Roye et de Vermandois 980-1045 Et Pavia de HAM
Marié à
Jossine de NOYON, née in 990 (parents : Liudolph de VERMANDOIS, Evêque et Comte de Noyon 957-986 épouse inconnue )
ils eurent :
Wallérand de ROYE, Seigneur de Roye 1015-1068 futur seigneur de Roye

WALLERAND de ROYE
Seigneur de Roye
Né en 1015
Décédé en 1068
Parents ; Auguste de ROYE 985-1046 et Jossine de NOYON 990
Marié à
Aélis de BOVES 1019-1073 (parents: Dreux de BOVES, Seigneur de Boves 1005-1077 et d’Adèle de COUCY 1004-1060
Ils eurent :
- Herbert de Roye, 1040-1089 qui épousa Mahaut du QUESNEL, Dame de Fresnoy-en-Chaussée Futur seigneur de Roye
- Esther de Roye 1035 qui épousa Arthur de ROUCY
- Adèle de Roye 1045-1082 qui épousa André de ROUCY-RAMERUPT, seigneur d'Arcis 1040-1118
- Helene de Roye 1053-1109 qui épousa Pierre de Saint Just 1045-1116

HERBERT 1er de ROYE
filleul d'Herbert IV de Vermandois
1er Comte de Roye
Né en 1040
Décédé en 1089
Parents : Wallérand de ROYE, Seigneur de Roye 1015-1068 et Aélis de BOVES ca 1019-1073
IIerbert ou Hébars de Roye, le chevalier gentil filleul de Herbert IV de Vermandois, est le premier comte de Roye dont l'histoire fasse mention. Il défendit Gérard, évêque de Cambrai, contre Watier, son châtelain.
Il fut un des premiers chevaliers qui répondirent à l'appel du comte Froment, pour se rendre à Saint-Quentin, avec les nobles du Vermandois. Herbert laissa pour successeur, dans le comté de Roye, Evrard, son fils.
Marié à :
Mahaut du QUESNEL, Dame de Fresnoy-en-Chaussée , 1040-1089 (parents : Robert du QUESNEL, Ecuyer - Seigneur du Quesnel 1000-1050 et de Julie du FOUQUESCOURT 1020-1070)
Ils eurent :
- Evrard de ROYE 1060-qui épousa Adèle de MOREUIL 1085-1135. Futur seigneur de Roye.
- Mathilde de Roye 1075-1121 qui épousa Regnault de Mailly 1069-1141.

EVRARD DE ROYE
Seigneur de Roye Attesté en 1095 et 1100
Né en 1062 à Roye
Décédé en 1104 à Roye ,
Parents : Herbert 1er DE ROYE , Seigneur de Roye 1037-1089 ,Ecuyer et Mahaut DU QUESNEL, Dame de Fresnoy-en-Chaussée 1043-1089
Marié à :
Adèle DE MOREUIL, Dame de Morisel 1084-1134 (Parents : Gaucher DE MOREUIL, Ecuyer Seigneur et Châtelain de Moreuil 1054-1112 et de Marie DE VERMANDOIS 1069-1128)
Ils eurent :
- Albéric de Roye , Ecuyer , Seigneur et Châtelain de Roye ,Chevalier 1102-1163
- Henri de Roye, Ecuyer Seigneur de Roye 1102-1157
- Raoul de Roye qui confirme, en 1112, l’affranchissement fait par son père aux églises de Cambrai.
- Rigord de Roye ou Girard ,
En 1095 et 1100 avec sa femme Elisabeth, et du consentement de son fils Vermond et d’Agnès sa fille fondent, à Saint- Taurin, un monastère pour les Bénédictins de l'ordre de Cluny ; des religieux de l'abbaye de Corbie le desservaient. Ils donnent, à cet effet, le terrain nécessaire pour élever des constructions, puis des dimes et une terre à Verpillières ; ils donnent, en outre, la moitié du moulin de Falvert et cinq muids (mesure) de froment à prendre sur le même moulin le jour de la Nativité du Seigneur et à la Saint-Jean-Baptiste ; puis, quatre autres muids sur le moulin des Truyots, à Saint-Mard. On voit, par un document, que d'autres libéralités étaient venues se joindre à celles de Rigord de Roye et de sa famille ;
En 1112 confirme les franchises de l’Eglise de Cambrai.
Albéric de Roye fils d'Agnès, donne une terre qu'il avait près de Tilloloy, qu'il tenait de Vermond du Chessoy ; Manassès de Diencourt donne le vivier de la Celle (Léchelle), du consentement de Nicolas, abbé de Corbie. Les religieux pouvaient prendre dans dix bouviers de bois de la forêt de Castel, près d'Hattencourt, le bois nécessaire pour le chauffage et la clôture du monastère. Parmi les autres donateurs, on remarque : Fulcon Chevalier, Robert Barbe de Laucourt, Evrard son fils, Guillaume de Roye, Eustache de Saint-Médard, Nicolas de Chilly, Yosbert de Rosières, Angilbert de Parvillers.
En 1179 Toutes des donations furent confirmées au monastère par une bulle du pape Alexandre III, adréssée à Robert Prieur de Saint Taurin Le moulin de Saint-Quentin, dont il est question dans la bulle , avait été donné, en 1164, par Jean, abbé de Crïrbie,*pour la construction de .l'église, à la cbarge de payer annuellement, à l'abbaye, xx muids de froment, mesure de Roye. De cette église, il ne reste qu'une partie (le portail ; l'archivolte de la porte centrale offre des ornements d'architecture de l'époque romane.
Vermond, fils de Rigord, par une charte de 1169, fait avec son parent Hugues, abbé du Mont-Saint-Quentin, un échange d'une pièce de terre, sise à Fransard, contre un tiers do la dime du village de Driencourt qui lui appartenait.
Dans une charte de 1160, Vermond de Roye est désigné comme l'un des barons du Vermandois ; il assiste, avec son fils Hugues, à un jugement rendu par Philippe de Flandre, en 1170.
- Beatrix de Roye  épousa Hector de Vermand

ALBERIC de ROYE
Seigneur de Roye
Né en 1101
Décédé en 1163
Parents : Evrard de Roye 1060-1100 et Adèle DE MOREUIL, Dame de Morissel 1084-1134
Alberic, sire de Roye,
Ecuyer, Seigneur et Châtelain de Roye, Chevalier.
Alberic, châtelain de Roye, de concert avec sa femme Odette, et du consentement de son fils Pierre, donne, en 1102, à l'abbaye d'Ourscamp, tous les biens qu'il possédait à Sempigny et qu'il tenait e n fief de Simon évèque de Noyon ; puis une terre appelée Forestelle et un autre domaine, situé dans la vallée du marais, qui s'étendait entre la rivière d'Oise et l'ancienne voie gauloise-romanisée de Soissons à Noyon.
En 1114, Alberic, châtelain, assiste de ses conseils la Comtesse Adèle de Vermandois, alors que tenant sa cour à Montdidier, la comtesse rend à l'abbaye Saint-Corneille de Compiègne plusieurs serfs qu'elle retenait injustement.
Comme châtelain de Roye, il signe la charte de fondation de l'abbaye d'Ourscamp, avec Hugues châtelain de Péronne, en 1130. C'est sa femme Odette ou Ode, qui fait construire, en 1134, l'église de la nouvelle abbaye, au moyen de ses nombreuses libéralités.
Baudouin, évêque de Noyon, confirme, par une charte de 1157, une donation qu’Odette de Roye fit à l'abbaye d'Ourscamp, de biens situés à Parvillers et à Sempigny.
En 1139 Par un acte, il donne à l'abbaye de Saint- Âubert de Cambrai, les héritages qu'il avait à Barastre, du consentement de sa femme Odette et de ses enfants.
En 1140 II est nommé en une confirmation que fit, Jean seigneur de Nesle, à l'abbaye d'Ourscamp, et dans l'exemption du péage que Raoul de Vermandois accorde à cette abbaye.
En 1141 Il parait dans le contrat d'acquisition du comté de Soissons, par Ives de Nesle.
En 1143 il signe, en 1143, une charte de Raoul de Vermandois, par laquelle le comte confirme l'église d'Athies dans la possession des biens que lui ont donné ses ancêtres.
En 1148 Par une charte , Raoul de Vermandois mit fin à une contestation qui existait entre l'abbaye de Saint- Barthelemy de Noyon et Raoul de Hardicourt, au sujet du domaine de Curlu ; Albéric signe comme témoin à cette charte. Il est désigné dans l'acte sous le titre de dapifer
« Maître d’hôtel » de Raoul de Vermandois.
Albéric signe encore une charte du comte de Vermandois portant donation aux frères hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, de la maison, du jardin et des terres qu'il possédait à Eterpigny, près de Péronne.
En 1148, il affirme de son sceau une charte de Raoul IV, comte de Crespy, qui donne aux religieux de Vivien le droit de prendre le bois à leur usage, dans la forêt de Retz.
En 1154 il a signé la donation faite par Renaud II comte de soissons à Yves de Nesle son neveu.
En 1155 le 23 septembre C'est sous Albéric de Roye qu'eut lieu, à Roye, la translation des reliques de saint Florent dans deux nouvel les châsses. Ces reliquaires, dus à la libéralité des habitants, étaient d'une grande richesse ; ils étaient estimés à quatre-vingts écus d'or ; l'un devait contenir le chef du bienheureux et l'autre son corps. La translation des reliques se fit solennellement, avec un grand concours de peuple et de seigneurs : Raoul de Vermandois, Albéric, ses fils et d'autres personnages assistèrent à cette cérémonie . Le peuple, ivre de joie, criait : Noël !
Albéric de Roye signe, comme témoin, une donation faite par Raoul comte de Vermandois, aux Templiers, des annates des prébendes dont il jouissait dans les collégiales de Roye, de Saint-Quentin et de Péronne.
En 1157 le 25 juin il assiste, à Noyon, à la translation du corps de saint Eloi dans l'abbaye de cette ville ; cette cérémonie était présidée par Thierry, évêque d'Amiens. Parmi les assistants étaient Raoul de Vermandois, le châtelain de Nesle, et le doyen du Chapitre de Roye.
En 1163 Albéric de Roye fit ériger la seigneurie de Becquigny, à laquelle il associa l'abbaye de Saint-Corneille de Compiègne ; il donna à cette abbaye beaucoup de franchises et de privilèges qu'il fit confirmer par le comte Raoul de Vermandois.
Dans cet acte on voit, qu'anciennement, il avait existé, sur l'emplacement de Becquigny, un village dont il ne restait plus alors aucun vestige. Les moines de l'abbaye songèrent à le rétablir et firent intervenir Albéric de Roye ; il fut convenu que ce seigneur bâtirait le village à ses frais, y amènerait des habitants, qu'il rétablirait la chaussée, le moulin sur la rivière d'Avre, et le vivier dont les produits seraient partagés entre lui et l'abbaye ; il s'engagea, en outre, à défendre le village contre toute agression. Les moines se réservèrent les dimes et le terrage, sans que les héritiers d' Albéric pussent rien prétendre. Parmi les témoins à cette charte figure Vermond frère d’Alberic et Rogues son fils
C'est lors de la cession de Becquigny à l'abbaye de Saint-Corneille, par Albéric de Roye, qu'une église fut bâtie ; le portail et la nef qui subsistent encore sont du douzième siècle. L'église est située loin du village, sur une hauteur environnée d'arbres ; autrefois, les habitations étaient groupées autour de l'église ; mais après l'incendie des maisons, les habitants se rapprochèrent de la rivière d'Avre.
Cette église fut convertie en temple protestant pendant la Réforme ; une partie du cimetière, qui leur servait de sépulture, s'appelle encore : Champ des Huguenots.
Marié à :
HELVIDE ALIAS ODETTE de COUCY Dame de FOLEMBRAY 1108/1157
Ils eurent
- Rogues de Roye 1130-1190 qui épousa Adeline de GUISE 1135-1203 futur seigneur de Roye
- Aubert ou Herbert de Roye
- Rogon ou Roricon de Roye, qui figure avec son père dans une donation que fait Raoul de Vermandois à l'abbaye d'Ourscamp,
En 1190 Rogon de Roye donne, du consentement de son fils Raoul, dix bonniers de terre située entre Guerbigny et Andechy, aux frères de l'abbaye d'Ourscamp, pour le repos de son âme et pour celle de ses antécesseurs.
Le village de Guerbigny ou Germiny doit son origine à une forteresse élevée sur la colline escarpée, au pied de laquelle coule la rivière d'Avre. La garde de ce château fut confiée, par les comtes de Vermandois, aux seigneurs de Roye, qui déléguèrent un des membres de leur famille, à titre de châtelain. Rogon de Roye parait être le premier sire de Guerbigny auquel succéda Jean de Roye.
Le château de Guerbigny resta la possession des seigneurs de Roye, qui furent les bienfaiteurs du pays ;
Ils fondèrent à Warsy, près de Guerbigny, une maladrerie dont les biens furent réunis, plus tard, à l’hôtel-Dieu de Montdidier. Lie château possédait une chapelle castrale, sous le vocable de Saint-Jean-du-Mont, dont l'Evêque d'Amiens était coll ateur de plein droit.
Les Seigneurs de Guerbigny accordèrent quelques franchises aux habitants du village, qui purent élire un mayeur et des échevins. Au mois de mai 1226, Bernard est cité comme mayeur de Guerbigny dans une vente de terres qu'il fait à Jehan, seigneur de Nesle.
Le domaine de Guerbigny fut longtemps la propriété de la maison de Roye.
Les sires de Guerbigny obtinrent du roi l'établissement d'une foire le 28 octobre et d'un marché-franc qui avait lieu le premier lundi de chaque mois. Ce jour-là, les acheteurs et les vendeurs étaient affranchis des droits de péage et de pontenage qui se percevaient sur le pont de la rivière d'Avre.
Le village prenant du développement, de nombreuses habitations étant venues se grouper autour du château, une église fut édifiée sous le patronage 'de saint Pierre, et les Seigneurs contribuèrent à sa construction.
En 1108 L'abbaye de Saint-Arnould de Crespy présentait un titulaire à la cure de Guerbigny, par concession de l'évêque Geoffroy.
Le Prieur de l'abbaye avait un tiers de la dime de Guerbigny, et l'abbesse de Monchy-sur-Aronde les deux autres tiers que lui avait donnés Mathieu de Roye, en 1238.
Les seigneurs de Guerbigny avaient aussi fondé, dans l’église paroissiale, pour leur servir de sépulture, une chapelle particulière sous le vocable de la Sainte-Vierge ; le seigneur lieu en était le patron. Plusieurs membres do lafamille de Roye furent inhumés dans cette chapelle.
- Siger de ROYE marié avec Radegonde de Beaumez
chevalier, seigneur de Villers-Cauchy, cède à l’abbaye de Saint-Aubert de Cambrai les dimes qu'il avait dans le village de Saint-Aubert, du consentement de sa femme Radegonde, fille du seigneur de Beaumetz.
- Jean de ROYE
fut présent, en 1176, à la confirmation de la donation faite par Conon, comte de Soissons, à l'abbaye d'Ourscamp, de la terre de Séfour, près de Roye, une des quatre mairies du marquisat de Nesle
- Louise de Roye 1124-1167 qui épousa Bernard II de Moreuil 111-1159
- Marie de Roye 1145-1197 qui épousa Florent I de Hangest 1141-1191
- Mathilde de Roye, mariée à Renaud de Mailly, vers 1119,

ROGUES de ROYE
Né le
Décédé le
Parents : Albéric de Roye 1102-1163 et Helvide alias Odette de Coucy Dame de Folembray 1108/1157
ROGUES DE ROYE épousa la fille de Raoul de Coudun, qui lui apporta en mariage une partie de la terre de Coudun, à l’exception de la dime de la villa de Saint-Pierre, appelée Monchy située sur la rivière de l'Aronde, entre le château de Coudun et celui de Gournay, que le sire de Coudun tenait lui-même en fief du comte Raoul de Vermandois.
En 1150 Rognes de Roye fit, un échange du village de Monchy, avec l'abbaye de Corbie, contre la dime, la terre et les censitaires que Rogues possédait à Roquencourt. Cet échange fut approuvé par le roi Louis VII de qui était tenu le village de Monchy, et par Raoul de Vermandois ce fief relevant du comté de Vermandois.
Philippe de Flandre, comte de Vermandois, par Elisabeth sa femme, réclamait l’hommage qui lui était dû pour la terre de Monchy ; Rogues de Roye ne s'y refusait pas, seulement il en référait à son beau-père Raoul de Coudon , qui en avait le fief, et s'en rapportait à la décision de la cour de Philippe de Flandre. Rogues de Roye prit date pour comparaître devant Philippe, alors à Montdidier. Au jour assigné, Rogues amena avec lui Raoul de Coudun qui refusa la garantie que lui demandait le sire de Roye et déclina la compétence de la Cour. Le comte et la comtesse Elisabeth, après avoir pris l'avis du Conseil, adjugèrent à Rogues la possession immédiate de la terre de Monchy-sur-Aronde pour la tenir et relever d'eux directement.
Parmi les signataires présents à ce jugement, et qualifiés de fidèles du comte, on remarque : Vermond de Roye avec son fils Hugues ; Simon de la Celle (Léchelle), et Robert, son frère (1170).
Rogues de Roye comparaît comme témoin, dans une donation que fait à l'abbaye d'Ourecamp
le seigneur de Cressonsac, de la foret de Saint-Vandre-gisille.
Le sire de Roye est encore témoin à une donation de trois muids de froment, mesure de Nesle, faite par Simon à l’abbaye de Fonsomme, à prendre sur la terre de Curchy.
La seigneurie de Monchy resta ainsi acquise à la maison de Roye, et Raoul, Jean, Mathieu, Guy et Jean IV de Roye devinrent successivement seigneurs de Monchy-le- Perreux ou sur Aronde.
Rogues de Roye laissa pour enfants : Dreux et Roricon.
Dreux de Roye est qualifié de chevalier dans trois chartes de Nicolas Claret, évêque de Cambrai, de 1462 à 1465.
Il souscrit, comme témoin, une charte de Philippe par laquelle le comte fait une donation à l'abbaye de Valsery- en-Valois. Il signe une reconnaissance de rentes envers les religieuses du Paraclet de Boves.
Dreux de Roye périt au siège de Saint-Jean d'Acre;
En 1190 il avait donné, avant son départ pour la Terre-Sainte, quelques biens à l’abbaye d'Ourscamp. Le sceau de cette charte de donation représentait un cavalier armé.
 
RORICON DE ROYE.
Né en
Décédé en
Parents
Roricon de Roye fut confirmé dans la châtellerie par Philippe de Flandre, comte de Vermandois ; il souscrivit à l'exemption accordée par le comte à l'abbaye d'Ourscamp.
en 1175, Roricon signe la charte de donation de Virey à Notre-Dame de Paris, par le comte Philippe, puis l'acte de confirmation de la terre de Gruny aux Frères d'Ourscamp.* Il consentit, en 1188, à la donation que le seigneur de Chilly-en-Santerre fît à l'église de Lihons.
Après la mort de Philippe de Flandre, il signe avec le roi Philippe-Auguste une charte de l'église d'Amiens, par laquelle le chevalier Raoul de Saint-Taurin donne au Chapitre tout ce qu'il pouvait posséder en la terre de Folies (1190), c'est-à-dire la demie de la vicomté et de l'avouerie, qui dépendait du domaine de Roricon de Roye.
C'était une distinction particulière de signer à une charte avec le roi ; cette faveur était réservée aux cinq grands dignitaires de la couronne,
Marié à :
Adeline ou Helvide de Guise, fille de Guy, seigneur de Guise, et d'Adéline de Montmorency.
Ils Eurent :
- Raoul Ier de ROYE 1165-1202 marié avec Marie Le SEIGNEUR
Futur Seigneur de Roye
- Barthélémy de Roye

Barthélémy de Roye fut un des seigneurs les plus illustres du royaume et le personnage le plus considérable de la famille de Roye.
En 1190 Barthélémy fut présent à l'engagement que 'prit le duc de Bourgogne devant le roi, étant à Vincennes, de ne pas s'allier avec le monarque d'Angleterre et de n'épouser aucune princesse anglaise.
Ce seigneur de Roye sut s'attirer les bonnes grâces de Philippe-Auguste, qu'il assista de ses conseils et de son dévouement dans toutes les affaires graves de l'Etat ;
en 1190, le Roi lui donna, comme témoignage de satisfaction la forêt de la Hérelle, près de Montdidier.
En 1199 Barthélémy, qui était bienfaisant et charitable, fit, une donation à l’hotel-Dieu de Montdidier de quatre bonniers de bois, à prendre pour son usage, dans la forêt de la Hérelle, à la condition de ne pouvoir ni les vendre, ni les engager, et ce, pour le repos de son ame et celles de ses ancêtres. Cet acte était scellé du sceau de Barthélémy, en cire verte pendant en lac de soie rouge, qui porte un écu fretté coupé d’un échiqueté. Le contre-sceau de même.
En 1199 Au mois de mars , le Roi approuve une donation faite par Barthélémy, et ratifie les conditions, par une charte donnée à Paris, qui porte un grand sceau de cire verte pendant en lac de soie rouge, sur lequel le roi est représenté assis ; le contre-sceau porte une fleur de lys. ,
En 1204, le Roi donne à Barthélémy le château d'Acquigny et ses dépendances en récompense de ses services.
En Juin 1206, Philippe-Auguste ordonne à Barthélémy de Roye de se rendre à Courtrai dans l’octave de la Saint Jean-Baptiste, à la rencontre de Philippe, comte de Namur, et de faire jurer aux barons et aux communes de Flandre et de Hainault l'observation du traité conclu entre le roi et le comte de Namur, touchant la garde et le mariage des filles de l'empereur Baudouin et concernant le mariage du comte de Namur avec Marie, fille de Philippe- Auguste. Le roi déclare en août, que le mariage de Marie n'aura lieu que dans quatre ans, à partir du vingtième jour après la prochaine fête de Noël. Bartiiélemy garantit l'exécu- tion de cette convention.
En 1222 Le seigneur fait des libéralités en faveur du prieuré de Saint-Maximin
En 1227, il aliène le domaine d'Acquigny à Mathieu de Montmorency, en 1205 le 20 avril Barthélemy fait avec le Roi un échange du péage de Roye contre certaines terres, par un acte daté de Compiègne, et qui est revêtu du sceau du sire de Roye. Des difficultés s'étant élevées au sujet de la délimitation du comté de Soissons et de Valois; Philippe-Auguste a la prière d'Aliénor, comtesse de Vermandois, charge Barthélémy de Roye et l'Evêque de Meaux de faire une enquête à ce sujet Comme témoignage d'estime et de confiance, En 1208 Philippe-Auguste élève Barthélémy de Roye à la dignité de Grand Chambrier de France, une des cinq grandes charges de la Couronne. Le grand Chambrier ou Chambellan signait aux chartes royales, il exerçait sa juridiction sur certains corps de métiers et percevait certaines redevances, de part sa cette fonction ce dignitaire portait pour attributs deux clefs d'or dont les anneaux se terminaient en couronne royale, passées en sautoir derrière l’écu de ses armes. »
En 1208 au mois d’octobre Comme Chambrier, Barthélémy signe une charte de Philippe-Auguste à Renaud, comte de Boulogne
En 1209 l'année suivante, il scelle la charte de Commune que le roi accorde aux habitants de Péronne.
En 1209 au mois de Il atteste encore, qu'en sa présence, Jean de Terny, chevalier, du consentement de Sarrasine sa femme, a vendu à léglise Notre-Dame de Soissons tout ce qui lui appartenait au village de Laffaux (Aisne),
En 1221 Au même titre, il appose son nom à la charte octroyée, aux bourgeois de Doullens, par Guillaume comte de Ponthieu, et qu'approuve le roi.
Barthélémy de Roye fut un des bienfaiteurs de la collège de Saint-Florent, à laquelle il laissa beaucoup de biens, ainsi qu'à celle de Saint-Quentin. Il donne à l'abbaye d'Ourscamp quatorze bouverées de terre provenant de Beaudoin de Goyencourt, afin de pourvoir à l'entretien de deux moines, chargés de célébrer deux messes par jour, à perpétuité, pour lui, pour sa famille et pour ses bienfaiteurs.
L'acte de donation de Barthélémy à l’abbaye portait un sceau en cire verte en lacet de soie, représentant un cavalier armé de toutes pièces, tenant de la main droite l'épée haute et de la gauche un bouclier en écusson échiqueté au chef semé de fleurs de lys d'or. Le contre-sceau étaient les mêmes armes,
Pétronille, épouse de Barthélémy, confirme cette donation, à laquelle elle s'associe.
En 1210 Barthélémy signe une charte confirmant la vente faite par Valéran de Moreuil et sa femme, à Raoul seigneur de Raineval, de trois cents journaux de bois, moyennant cinq cents livres parisis, vente approuvée par le roi.
Sur une charte de Philippe-Auguste, concernant les Templiers d*Eterpigny, on voit le monogramme de Barthélémy de Roye.
En 1224 sur un acte de donation, en faveur de l’abbaye de Joyenval, se trouvait un sceau semblable à celui que nous avons décrit déjà, seulement, le chef de l’écu était losange.
En 1214 Barthélémy de Roye assiste à la bataille de Bouvines et prend une part active à cette affaire, dans laquelle il sauve la vie au roi.
En 1220 il assiste aussi le Monarque dans un accord conclu avec les chanoines de Saint-Quentin, concernant les hommes du Chapitre.
En 1203 Il est présent à un échange fait entre Jean Vilain fils de Robert Cavalier de Gruny et l'abbaye d'Ourscamp, de quelques pièces de terre situées à Gruny, contre d'autres situées aux lieux dits Prestel et Caleux.
En 1223 Jean de Viry, chevalier, neveu de Barthélémy de Roye, déclare que Hélaïde de Grivillers a vendu aux Frères d'Ourscamp sept bouverées de terre de son héritage de Grivillers ; le sire de Roye donne son consentement à cette vente comme possesseur du fief.
En 1223 Le grand Chambrier assiste, comme témoin, au jugement de la cour du Roi, rendu à Vernon, qui attribue le comté de Beaumont à Thibaut d'Ully.
En 1224 Il fut présent, à la sentence arbitrale donnée par Guérin, évoque de Senlis, chancelier de France, par-devant le Roi, en faveur de la comtesse de Nevers, contre le Prieur de la Charité, touchant la garde de son monastère qui fut confiée à la comtesse.
Barthélémy fut un des grands du royaume présents au conseil du Roi, où il fut ordonné qu'il serait fait une enquête pour savoir si les évêques et les autres prélats de la Normandie ne devaient pas le service de ost (armée) au souverain, en leurs propres personnes, sur le refus que certains d'entre eux avaient fait de servir dans l'armée royale.
En 1224, il assiste au traité qui se fit entre la comtesse de Flandre et Jean de Nesle, châtelain de Bruges, et à la cession que fit au roi, Marie, comtesse de Ponthieu du château d'Aubigny et de celui de Doullens.
Barthelemy de Roye fut le fondateur de l’abbaye de Joyenval de l’ordre des Prémontrés, à laquelle il donna beaucoup de biens du consentement de sa femme Petronille.
Après sa mort, qui arriva vers la fin de 1224, Barthélémy tut enterré dans l'église de l'abbaye devant le grand autel sous une tombe de cuivre.
Barthélémy avait épousé Pétronille de Montfort, fille de Simon III et d'Âmicie de Beaumont, qui, par un acte do 1209, donne à l’abbaye d'Ourscamp des terres à charge de faire dire des messes pour le roi, pour son mari, pour elle et ses enfants. Cette donation fut confirmée par son époux.
Barthélemy eut deux filles :
1- Alix de Roye , mariée en premières noces, en mai 1205, avec Jean II, comte d'Alençon, fils de Robert; Barthélemy constitue en dot à sa fille, deux mille livres parisis, et il lui donne, après son décès, la moitié des biens qu il possède en France, en Normandie et toute sa terre de Vermandois; mais, si de ce mariage nait un enfant male. Alix n’aura droit qu’au tiers de ses biens. Ces conditions furent stipulées dans un acte de mariage et confirmées par le roi Philippe - Auguste assisté de son Chambrier. Devenue veuve, Alix de Roye épousa, en 1214, Raoul de Nesle, seigneur de Falvy. Ce seigneur était mort avant 1225, car à cette date, Guillaume, châtelain de Beauvais, et Marguerite sa femme, dame de Guerbigny, concèdent à Tabbaye d'Ourscamp une terre que Barthélémy et Pétronille avaient donnée à Alix, épouse de Raoul.
2- Amicie de Roye, qui fut femme de Guillaume Crespin, seigneur d'Eterpigny ; ayant perdu son mari, Elle se fit religieuse et devint abbesse de Frémy, à Cambrai .
- Robert de Roye fut grand prévôt de l'église de Cambrai, en 1220.
- Pierre de Roye, chevalier, portait ses armes Il mourut le 2 mars 1248 et est enterré dans l'abbaye de Joyenval, 

Pierre de Roye laissa six enfants :
- Pierre ; archidiacre de la cathédrale de Noyon, qui fut enterré à l'abbaye de Joyenral.
- Robert ; Robert, inhumé dans la même abbaye
- Thibaut ; aussi enterré à Joyenval, mort
- Nicolas archidiacre de l'église de Noyon, abbé de l'abbaye d'Arrouaise.  Nicolas de Roye Après avoir embrassé la carrière des armes il échangea l'épée contre la crosse, et fut élu soixante-troisième évèque de Noyon, en 1228. « Ce prélat,  dit Jacques Levasseur, était de la noble extraction des  seigneurs de Roye qui ont leur bonne part dans nos histoires de France, où leurs prouesses sont gravées   Nicolas de Roye succéda à Gérard de Basoche ; il se fit remarquer par sa modération et sut mettre fin à certains conflits qui existaient entre l'Evèché et l'Echevinage. C'est sous son épiscopat que l'église Saint-Jean-Baptiste de Beaulieu fut rétablie à neuf, rendue paroissiale et séparée de la cure d'Ectivilly, moyennant douze muids de blé à payer au curé. (1223). Au mois de mai 1230, l'évèque de Noyon assista à la célèbre exécution de cent quatre-vingt-trois Bulgares ou Manichéens, qui eut lieu à Montaimé, en Champagne; ces malheureux furent brûlés vifs. Nicolas était accompagné de son métropolitain et des autres suffiragants de Rheims. Nicolas de Roye eut des démêlés avec le Chapitre de Saint-Fursy de Péronne, au sujet de la juridiction que l'Evêque prétendait avoir sur ce chapitre et sur chacun de ses membres. La place de doyen étant vacante, Nicolas de Roye crut l'occasion favorable pour faire prévaloir ses droits ; il arrive à Péronne, prend ses habits pontificaux, entre dans l'église de Saint-Fursy, va droit à la chaire pour donner lecture d'une bulle du Pape. Les chanoines s'opposent à sa prédication et défendent au peuple de l'écouter sous peine d'excommunication.  Nicolas de Roye, élevant la voix, prononce l'interdit sur les opposants et leur défend l'entrée de leur collégiale. Les deux partis en appellent à Rome ; le Pape nomme un arbitre à la décision duquel se soumettent l'évèque et les chanoines. (1233).  
C'est sous Nicolas de Roye qu'un incendie terrible détruisit une partie de la ville de Noyon, à l'exception des églises (1238) ; c'était le troisième depuis le commencement du siècle.
Nicolas assista à plusieurs conciles, à celui de Noyon, en 1233 ; puis au jugement rendu par les Pairs de France, à Compiègne, touchant la manière dont Thomas de Savoie et Jeanne, comtesse de Flandre sa femme, devaient prêter leur serment au roi Philippe- Auguste. I1 fonda le double de Saint Martin et contribua, par quatre-vingts livres parisis, à la donation de la magnifique châsse de Sainte-Geneviève de Paris.
Nicolas mourut dans la capitale, le 13 février 1239 ; il fut transporté à l'abbaye de Joyenval et inhumé auprès de son oncle Barthélémy de Roye.  Guillaume de Roye, archidiacre de Noyon après son o frère, enterré dans l'abbaye de Joyenval,
Tous morts sans postérité.
- Jean de Roye.
- Marie de Roye, dame de Boulers, qui épousa Jean de Poissy ; elle en eut un fils :  Simon de Poissy,

RAOUL Ier de ROYE
Seigneur de Roye, de Germiny ,de Moncy le Perreux , de Dury, de d’Yaucourt.
Né en 1165.
Décédé en 1202.
Parents :Roricon de Roye 1130-1190 Seigneur de Roye et de Germiny, et Adeline de GUISE 1135- 1203 (Parents : Guy de GUISE 1070-1141 et Adélaïde de MONTMORENCY 1096- )
Marié à :
Marie Le SEIGNEUR 1175- (Parents : Gautier Le SEIGNEUR et
Ils eurent :
- Jean Ier de Roye 1194-1245 qui épousa Constance de HANGEST 1214-1268
Futur seigneur de Roye
- Marguerite de ROYE qui épousa Guillaume de BEAUVAIS
- Adèle de Roye 1191-1223 qui épousa Raoul de Nesle 1180-1231.

JEAN Ier de ROYE
Chevalier, Seigneur de Roye, de Germiny et de Roucy
Né en 1194
Décédé en 1245
Parents :Raoul Ier de ROYE 1165-1202 et de Marie le SEIGNEUR 1175-
Jean de Roye, premier du nom, hérita de la seigneurie de Roye.
Il était seigneur de Guerbigny et de Monchy ; en cette qualité, il donne, en 1207, son consentement à un échange que fait Jehan Cotel de Thoule (Johannes Cotela de Thota), de terres qu'il tenait en fief de Jean de Roye, et qui étaient situées dans le Val de la Bataille, à Marché-Allouarde et sur le Mont de Gruny contre d'autres biens que l'abbaye d'Ourscamp tenait de la libéralité de Rogon de Roye aïeul de Jean, et qui se trouvaient près d'Andechy relevant aussi du sire de Guerbigny.
Jean de Roye est appelé à prêter serment devant le roi Philippe-Auguste pour les fiefs qu'il possédait à Guerbigny ; il devait au monarque : estage, ost et chevauchée, selon les us et coutumes du Vermandois.
En 1274 Par un acte du 12 juillet, Jean de Roye décharge le Commandeur et les Frères du Couvent des Templiers d'Eterpigny, du droit qu'il avait sur le four d'Eterpigneul, Cet acte est en français et porte un sceau brisé en cire verte.
Jean épousa en 1210 la Comtesse de Hangest, fille de Jean I seigneur de Hangest-en-Santerre et de Davenescourt, héritière de la Maison de Hangest par le décès de son frère Florent, mort sans postérité.
Ils eurent :
- Mathieu Ier de Roye 1223 -1303 marié en 1260 avec jeanne de Clérambault de Vendeuil 1254-1324.Futur seigneur de Roye.
- Dreux de Roye -1289 chevalier Seigneur de Crapeaumesnil marié avec Mahiel Portes du Plessis
- Marie de Roye 1235-1285 mariée avec Robert Ier Brunel de WAVRIN 1235-1301 seigneur de saint Venant
Marie de Roye, en 1282. Devenue veuve, Marie de Roye eut des difficultés avec Guillaume de Norrein, écuyer, qui s'était rendu coupable de violences et de déprédations envers la noble veuve, et son fils Robert. Marie en appela à la justice, et Guillaume promit de cesser ses mauvais procédés ; il n'en fut rien. Marie fit alors appel à la Cour du Parlement qui nomma pour commissaires les chevaliers Giraud de Châtillon et Giles Acelin; ils constatèrent, par enquête, que non-seulement Guillaume n'avait pas tenu la parole donnée, mais qu'il s'était violemment emparé du château de Saint-Venant. Guillaume, comme moyen de défense, prétendait que, d'après la coutume du pays et les privilèges concédés aux nobles par les lois françaises, il pouvait faire la guerre à ses voisins de Saint-Venant. (Pas-de-Calais.) La Cour n'admit pas ce système, et le 3 juillet 1320, elle rendit un arrêt par lequel elle condamnait Guillaume à dix mille livres de dommages-intérêts envers Marie, à la confiscation du surplus de ses biens nobles et non nobles au profit du Roi. Guillaume fit des démarches pour obtenir sa liberté; le 29 juin 1323, Charles-le-Bel ordonna son élargissement provisoire pour lui permettre de faire sa justification ; mais Guillaume n'ayant pu rien produire en sa faveur, un arrêt du 7 avril 1324 ordonna l'exécution du jugement.
- Jean de Roye religieux de la commanderie d’Eterpigny. Seigneur de Hangest
- Florent de Roye, à qui Guy, comte de Flandre, donna, le 13 février 1292, quarante tournois de rentes ; il avait épousé Emmeline de Marigny, fille de Jean de Gibelet de Lassigny, chevalier
- Colard de Roye, chevalier, seigneur de Dury, épousa Béatrix, par son testament du mois de juillet 1246, il donne, du consentement de sa femme, à l'abbaye de Sainte-Marie, près de Monchy, pour le repos de son âme, de celles de ses frères, de sa mère et de ses ancêtres, plusieurs pièces de terre situées entre Golancourt et Grugy, qu'il avait achetées à Colin de Caumesnil et d'autres biens proche d'Aubigny. Il constitue, pour exécuteurs de ses volontés, Vermond, doyen de la collégiale de Saint-Quentin, et son frère Mathieu de Roye. Sa femme Béatrix approuve la donation faite par son mari et déclare ne pas s'opposer à l'exécution du testament ; en foi de quoi elle signe l'acte avec Colard.

MATHIEU Ier de ROYE
Seigneur de Roye de Becquigny de Monchy le Perreux de Germigny de la ferté en Ponthieu
Né en 1223
Décédé en 1303
Parents : Jean Ier de Roye 1195- (Chevalier, Seigneur de Roye, Germiny et Roucy) et Constance de Hangest (parents : Florent II Le Jeune de HANGEST et Gode des PRÉAUX)
Mathieu I fut seigneur de Roye, sire de Guerbigny et de Monchy-le-Perreux.
En 1230 au mois de juillet Comme seigneur de Monchy, sur les conseils du doyen de Senlis et du prieur de Gournay, il fait un arrangement avec l'abbé de Saint-Quentin de Beauvais, qui avait les grosses dimes de la paroisse de Monchy ; Mathieu avait alors l'intention de fonder un couvent dans ce village.
En 1217 Philippe de Dreux, évêque de Beauvais, avait le même projet, et, dans ce but, il avait laissé par testament, d'abord à l'église de Monchy, un drap de soie pour en faire une chasuble, et aux religieuses de l'ordre de Citeaux, une terre le verger et les vignes qu'il avait achetés à Beaudoin de Monchy. Son successeur, Robert de Cressonsacq donna suite à ce projet ; le seigneur de Monchy, Mathieu de Roye, le mit à exécution, et les fondements du nouveau monastère furent posés en janvier 1238. Il bâtit, au lieu dit : l’Ermitage l'église et le couvent qu'il donna à l’ordre de Citeaux, avec la justice de Monchy.
L'évèque de Beauvais ayant approuvé l'arrangement fait par Mathieu, avec l'abbaye de Saint-Quentin, consacra l’église sous lev ocable de Sainte-Marie et érigea le couvent en ordre de Citeaux, 1242.
Mathieu dota l’abbaye de biens considérables situés à Andechy et à Villers-les-Roye.
En 1239 au mois de mai, Jean de Thoule fait aux religieuses une rente annuelle de trois muids de froment à prendre sur la grange de Thoule, au faubourg de Roye. Colard de Roye, frère de Mathieu, donne aussi des terres au couvent.
D'autres seigneurs des environs voulurent concourir à la bonne œuvre de Mathieu de Roye : Philippe de Fayel, Jean de Coudun, Jean de MarquégUse, firent des largesses à la nouvelle abbaye.
En 1241 intervint un accord entre les moines d'Ourscamp et le monastère de Monchy, par l'intervention des frères Du Pré et P. de Brioslet, délégués par le Chapitre général de l'ordre. Inspection faite des lieux, il fut décidé, à cause de la grange d'Aronval appartenant à Ourscamp, que le couvent de Monchy serait incorporé à l'abbaye d'Ourscamp du même ordre, que les religieuses ne pourraient ni faire bâtir, ni faire paître leurs troupeaux sur les terres d'Ourscamp. Mathieu, comme fondateur du couvent, donne son approbation à ces conventions et signe l'acte daté du mois d'octobre.
Les guerres ayant obligé les religieuses à abandonner leur couvent, quelques moines de l'abbaye d'Ourscamp s'en emparèrent et y fondèrent un prieuré des revenus duquel ils jouissaient.
Cette usurpation dura jusqu'en 1672, malgré les réclamations des seigneurs de Monchy.
Cependant, le maréchal d'Humières voulant terminer cette lutte, fit venir dans son château de Monchy ses deux sœurs Elisabeth et Anne, religieuses de l'abbaye de Jouan et deux autres sœurs du Précieux-Sang du couvent de Paris, il invita à dîner le Prieur et les deux moines qui ne refusèrent pas l'invitation ; tandis qu'ils étaient à table, le maréchal envoya, avec main-forte, les quatre religieuses qui s'installèrent dans la maison et en fermèrent les portes. Les moines, étant sortis fort tard du château, essayèrent, mais en vain, de rentrer dans leur logement ; ils revinrent vers le maréchal qui leur montra les ordres secrets du roi et les obédiences ou places monacales qu'il avait eu la précaution d'obtenir pour chacun d'eux ; ils s'en retournèrent à Ourscamp et l'affaire en resta là.
En 1247, Mathieu de Roye accorda aux Frères d'Ourscamp par une charte du mois de mars, la permission de conduire leurs troupeaux sur le chemin de la Potière, près d'Amy, et d'y déposer les bois provenant de l'exploitation de leur forêt. Il leur abandonne, en outre, toutes les terres qu'il avait reçues de Pierre, châtelain de Coudun, seigneur de Thourotte.
Le sceau appendu à cette charte est rond, représentant un cavalier armé, Le contre-sceau se composait : d'une bande brisée d'un lambel à cinq pendants.
Mathieu de Roye, pour couronner ses bonnes œuvres, accompagna le roi Saint-Louis dans son voyage en Terre- Sainte (1248) ; il se distingua par sa valeur à la bataille de la Massoure, puis revint en France.
En 1253, Mathieu prend part au Tournois du Hem, il fit sa joute contre Jehan de Soisi qui, de la première lance, reçut un choc terrible ; la lutte recommença, Jehan toucha Mathieu à la gorge, si rudement, qu'il brisa sa lance ; dès lors le combat cessa. Mathieu se distingua encore contre Pierre d'Aragon et rendit l'armée française victorieuse.
En 1270 le seigneur de Roye se croisa de nouveau , les conditions de son départ et ses dépenses furent ainsi réglées avec le roi Saint-Louis.
A son retour de cette dernière croisade, après la mort du roi, Mathieu donna, à l'abbaye de Joyenval, douze livres de rentes à prendre sur les terres de la seigneurie de Roye.
Mathieu mourut en 1295 et fut enterré dans l'église de l'abbaye de .Monchy,. devant le grand-autel où on le voyait représenté en cotte de mailles, l'écu chargé de ses armes.
Près de sa tombe, on en voyait une autre qui représentait une dame avec la couronne de lauriers, et qui portait cette inscription : "Alix dame de Germiny Monchy femme de Mathieu de Roye et mère de Monseigneur Dreux de Roye "
Mathieu de Roye épousa  en 1260  Jeanne de Clérambault de Vendeuil 1254-1324.
Puis Alix de Bourbers dite de Possesse
Ils eurent :
- Jean II de ROYE -1338 qui épousa Marguerite de THOUROTTE OFFEMONT . futur seigneur de Roye
- Mathieu III de ROYE 1350- seigneur du Plessier de Roye épousa Marguerite de VILLE
Cette union est à l’origine de La branche du Plessier de Roye.
- Albert de ROYE Evêque et Duc de Laon.
La bonne odeur de ses vertus lui mérita une créance toute particulière dans l'esprit du roi Philippe VI, dont il fut un des premiers conseillers Albert continua l'œuvre de son prédécesseur, afin d'obtenir l'abolition de la commune de Laon ; il vit ses efforts couronnés de succès, en 1331
Dans l'intérêt du temporel de l'église de Laon, Albert fit, l'an 1332, un accord pour la vicomte de la rivière d'Ailette, avec Eustache de Conflans, vicomte de Chavignon.
Albert de Roye mourut le jour de Saint-Marc (25 avril 1336) ; il légua cent livres à la Cathédrale de Noyon, avec lesquelles le Chapitre acheta, pour célébrer son anniversaire, dix setiers de terre, au village de Béthencourt. Il fut inhumé dans la cathédrale de Laon ; sur sa tombe était une épitaphe en vers latins, qui rappelait ses vertus;
On y voyait aussi ses armes: de gueules à la bande d'argent.
- Arnoul de Roye -1325 Archidiacre de Cambrai
- Pierre de Roye Seigneur de Maurecourt. maître enquêteur des eaux et forêts de France
- Dreu de ROYE Seigneur de Germigny qui épousa Alix Dite de Possesse de GARLANDE
A la suite d'une enquête faite par Ancel, bailli de Gisors, et le Prieur de l'Hôtel-Dieu d'Evreux, commissaires délégués par la Cour, Dreux de Roye fut condamné par arrêt du Parlement à demander au Roi l’autorisation de vendre ses bois et à payer une amende pour les forêts de Defons, de Saint-Germain, de Mont-Oson et celle du Plessier dit de Cangy, qu'il avait déjà exploitées.
En 1315 en sa qualité de chevalier banneret, Dreux se trouve à l'armée de Flandre, En 1322 le 30 mai , il est envoyé par le roi, vers la reine Blanche de Bourgogne, au Château-Gaillard, et au mois de novembre, il fut dépêché en Allemagne, comme négociateur.
Le Roi le députa encore, avec Michel de Recourt et Hugues de Rouville, vers Jean de Luxembourg roi de Bohème, pour affaires secrètes.
En octobre 1328, Dreux de Roye avait reçu du roi Charles-le-Bel, en récompense de ses bons services, une maison avec ses dépendances, situées à Recourt, près de Saint-Quentin, venant d'Ancille Poitet, veuve de Baudoin de Gouy ; Dreux la vendit, argent comptant, aux moines de l’abbaye d'Isle dont le vivier attenant. Jean, abbé de Saint-Prix consentit à cette acquisition, comme seigneur suzerain du lieu, sous la réserve de la justice et de ses droits.
- Marie de ROYE mariée avec Simon de POISSY Duc de Vendôme
- Jacqueline de Roye qui épousa Gilles châtelain de Douai.
- Guillaume de Roye Seigneur de saint Germain les Evreux.
- Marguerite de Roye qui épousa Colart chatelain de Beauvais.

JEAN II DE ROYE
Seigneur de Roye et Germigny, Gouverneur de Cambray
Né le
Décédé en 1338
Parents :
Mathieu Ier de Roye 1223-1303 Seigneur de Roye de Becquigny de Monchy le Perreux de Germigny de la ferté en Ponthieu et Jeanne de Clérambault de Vendeuil 1254-1324.
Jean deuxième du nom, succéda à son père Mathieu, dans la seigneurie de Roye ;
« Il fut un des plus grands du royaume »
Jean de Roye fut mandé à Paris, avec ses frères, pour l'affaire du comté d'Artois ; puis à Corbie, avec l'évêque de Mende, "pour la réconciliation de la comtesse d'Artois avec la noblesse de son comté.
Le sire de Roye rendit de grands services à Philippe-de- Valois,
En 1338 il l'envoya à Tournay, pour défendre cette place assiégée par les Anglais ; il opéra cette défense avec la plus grande bravoure. Il fut ensuite nommé gouverneur de la ville de Cambrai et fit la guerre contre les Flamands.
En 1339, les Anglais commandés par Edouard III , menant avec lui Robert d'Artois, passent la mer. Ils vont assiéger la ville de Cambrai que défendait Jean de Roye qui contraignit les ennemis à se retirer. Après cet insuccès, Edouard pénètre en Picardie le fer et la flamme à la main; par ses dévastations, il augmente encore la misère des populations éprouvées déjà par la famine de l’année précédente.
les titres du couvent de Sainte-Croix- d'Offémont font mention que Jean de Roye, en mai 1339, ayant été soupçonné d'avoir contribué à la mort de Jean Daridèle, sieur de Saint-Crépin-aux-Bois, parent de Jean de Nesle seigneur d'Offémont, fonda, dans l'église des Célestins, et pour se disculper de cette accusation, une chapelle d'une valeur de seize livres parisis de rentes, pour le repos de l’ame de Jean Daridèle tué par des ennemis inconnus.
Jean mourut en 1350, il était représenté sur une verrière de l'église du couvent de Sainte-Croix, près du grand-autel, du côté de l'épitre, revêtu de sa cotte d'armes, ceint de l’épée, avec l'écu chargé : de la bande d’argent au lambel d’or de trois pièces.
Marié à :
Marguerite de THOUROTTE OFFEMONT (Parents : Ansoult II de THOUROTTE ET Jeanne d'ABBECOURT)
Ils eurent :
- Mathieu II de ROYE marié en 1344 avec Yolande de HANGEST futur seigneur de Roye.
- Jean de ROYE chanoine de Senlis en 1326, puis grand prévôt de Cambrai.
- Pierre de ROYE chanoine de Senlis en 1326, puis grand prévôt de Cambrai.

MATHIEU II de ROYE

Mathieu de Roye deuxième du nom, fut seigneur de Roye, sire de Guerbigny et de Monchy.
Mathieu était un homme de guerre ;
En 1343 il accompagne en Bretagne, Jean duc de Normandie, il eut, avec le sire de Coucy, le commandement des troupes que le duc y menait par ordre du Roi.
Mathieu de Roye fut un des seigneurs donnés en otage pour la délivrance du Roi Jean-le-Bon; il demeura quatorze ans en Angleterre, et reçut, à son retour, une récompense du roi.
En 1346 au mois de juillet, Mathieu de Roye, chevalier, sire de Guerbigny, signe un accord pour mettre fin à des difficultés survenues avec l'abbaye d'Ourscamp, à propos de la délimitation d'un bois. Cette charte porte le sceau de Mathieu et représente un cavalier, l'épée à la main droite, l'écu chargé de la bande argent.
Mathieu II de Roye s'était retiré dans le château de Rozoy-sur-Serre, dont son allié Pierre de Craon, était seigneur ; une partie des troupes anglaises traversant le Laonnois et la Thiérache, vint mettre le siège devant Reims : Mathieu saisissait toutes les occasions de harceler l’ennemi par des attaques imprévues. A Pierrepont, le château très fort par ses murailles et plus encore par sa position au milieu des marais, était défendu par un chanoine de Laon, nommé Robersart. Informé par le sire de Roye que le seigneur de Cominges venait renforcer l'armée du roi d'Angleterre avec trois cents hommes rassemblés à Maubeuge, Robersart va se joindre avec quarante lances à Mathieu qui en avait trois cents. S'étant mis ensemble à la poursuite de l'ennemi, ils le joignirent à Herbigny, où il s'était arrêté et là, lui tendirent une embuscade. Cominges, jeune et inexpérimenté, était sorti du village sans ordre et sans défiance, accompagné de
Christophe de Mur qui portait sa bannière, et de six écuyers ; les Français fondent tout à coup sur lui en criant : de Roye  au seigneur de Roye  » Cominges, après une courte résistance est tué avec ses compagnons, ses valets seuls parviennent à s'échapper. Sans perdre de temps les soldats du sire de Roye et de Robersart envahissent le village, y attaquent les Navarrais qu'ils trouvent sans armes répandus dans les maisons et dans les granges, et en prennent un grand nombre. Quelques-uns s'étant jetés dans une maison entourée de fossés pleins d'eau, essayèrent de s'y défendre en attendant des secours ; mais Mathieu de Roye les amena bientôt à se rendre, en les menaçant de ne leur point accorder de quartier s'ils tardaient à le faire. Se sentant ainsi harcelé et menacé sur ses derrières.
Edouard leva bientôt le siège de Reims, dont les braves habitants, aidés de ceux de Châlons et de plusieurs seigneurs du pays, avaient résisté quatre semaines à toute l'armée anglaise.
Au mois de mai 1358, une assemblée des Etats-généraux fut tenue à Compiègne par le dauphin Charles, le majeur de Roye y assista; Mathieu de Roye y représentait la noblesse. Après l'exposé de l'état critique de la France, l'assemblée promit des subsides ; la noblesse devait payer cent sols pour cent livres de rentes, les communes devaient fournir un cavalier monté par chaque soixante-dixième famille.
Mathieu épousa, en premières noces, Yolande de Hangest fille de Jean de Hangest et de Marie de
Vignemont, dont il eut :
1-Marie de Roye. dame de Roye, de Guerbigny et de Monchy ;
en 1374, elle épousa Alain de Mauny, neveu du connétable Duguesclin. Devenue veuve, elle se maria à Jean V de Hangest, sire de Hangest et de Davenescourt, grand- maître des Arbalétriers de France, également veuf.
en 1402 D'accord avec son mari, elle engagea ses terres à Guy de Roye archevêque de Reims,;
En 1415 elle vendit, , à Mathieu de Roye sire -d'Aulnois, son cousin, ce qu'elle avait à Maignevillers, et la seigneurie de Guerbigny.
Elle était veuve l'année suivante, et n'eut qu'une fille : Marie de Hangest de Roye, laquelle étant morte sans alliance, tous ses biens retournèrent à la Maison de Roye, à la branche cadette des seigneurs du Plessier de Roye.
En 1410, Marie de Roye, du consentement de Jean de Hangest, qui avait une grande vénération pour les reliques de l'église de Saint-Corneille, où il voulait être inhumé, fonda dans cette abbaye, pour le remède de son âme, pour celle de son premier époux, de ses père et mère et amis, une chapelle en l'honneur de Dieu, de la Vierge Marie et de toute la cour du Paradis, avec l'agrément de l’abbé du couvent. Marie fit élever dans le chœur de l'église, vis-à-vis des saintes reliques, à côté de l'Evangile, qui devaient se célébrer les dimanche, lundi, mercredi et samedi ; elle donna tous les ornements nécessaires;
elle voulut être inhumée dans cette chapelle à cause de sa dévotion une chapelle qui pritle nom de : Chapelle de Roye. Elle fonda quatre messes par semaine, envers le Saint-Suaire. Puis, pour obliger les religieux à l'accomplissement de ses volontés, elle leur donna toute la terre, justice, seigneurie, moulins, foi et hommage de Becquigny.
Marie de Roye fut enterrée dans cette chapelle, ainsi que Jean de Humières et Jeanne de Hangest, qu'il avait épousée le 49 janvier 1424.
Mathieu de Roye II mourut peu après son retour d'Angleterre et fut inhumé à l’abbaye d’Ouscamp dans une chapelle dédiée d’abord à saint-Jean l'évangéliste, puis à sainte Barbe, qui s'appelait : Chapelle de Roye parce qu'elle servit de sépulture à beaucoup de membres de cette famille.
Mathieu II de Roye fonda plusieurs messes à dire chaque semaine, à son intention et à celle de sa femme, Yolande de Hangest-Genlis.
Mathieu II n'eut pas de postérité mâle,

De ce fait la suite de la seigneurie de Roye fut assurée par Mathieu III de Roye (branche du Plessier-de-R
oye) fils de Jean II.

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