LA MAISON de ROYE LES ASCENDANTS Histoire

 

LES PERSONNALITES
DES ASCENDANTS DE LA MAISON de ROYE
BERNARD D’Italie
Né en 797 décédé en 818.
En 818, après avoir été chasser dans la forêt des Vosges, l'Empereur Louis le Débonnaire  revenait passer l'hiver à Aix-la-Chapelle, lorsqu'il est informé, que son neveu Bernard, roi d'Italie, cédant follement aux conseils d'hommes pervers, s'était révolté, et que déjà tous les princes et toutes les cités de l'Italie lui avaient prêté serment. L'Empereur, aussitôt, réunit une armée formidable, et se rend à Chalon-sur-Saône. Trop faible pour lutter contre de telles forces, Bernard se reconnaissant incapable de poursuivre son entreprise, vient humblement se remettre entre les mains de l'Empereur, dépose ses armes et confesse toute sa faute. Son exemple est suivi par les seigneurs qui avaient embrassé son parti.
De retour à Aix-la-Chapelle, l'Empereur y passe l'hiver, et, après y avoir célébré la fête de Pâques, fait procéder au jugement des coupables, qui avaient été arrêtés. Il fait remise à Bernard et à ses complices de la peine de mort qu'ils avaient encourue; mais, par une commutation barbare, il ordonne qu'on leur arrache les yeux. Bernard et un autre condamné nommé Réginbaire, ancien comte du palais, meurent des suites de cette affreuse mutilation.
Cependant, la fin horrible de Bernard ne cesse de tourmenter Louis le Pieux. Celui-ci finit par restituer aux complices du roi d'Italie leurs biens et leurs dignités. Drogon est nommé évêque de Metz et ses frères sont libérés. Wala, le vieux conseiller de Charlemagne, et son frère Adalard de Corbie sont rappelés de leur exil. Et, tombant sous la coupe du clergé, l'Empereur va faire publiquement pénitence au cours d'une cérémonie qui le voit s'humilier étrangement, justifiant, cette fois, son surnom de "Louis le Pieux".
LES VERMANDOIS
PEPIN I de VERMANDOIS
Né en 815 décédé en 850.
en 818 L'Empereur louis le Pieux ou le débonnaire ému de pitié et repentant de la mort de son neveu, Bernard d’ Italie, constitue en fief, au profit de Pépin, fils de Bernard, la province de Vermandois. Cette espèce de dotation territoriale, si loin de l'Italie, devait être, tout à la fois, pour le  fils de Bernard, un dédommagement aussi fructueux qu'honorable et un obstacle invincible à toute idée de reconquérir le royaume qu'avait possédé son père.
Dans l'ordre des temps, cette création du grand fief de Vermandois, en faveur de Pépin, est la première en date parmi les possessions du même genre. C'est le premier exemple de ces déplorables démembrements que produit le régime féodal, à partir du IX° siècle. Par ses splendeurs et ses privilèges, ce fief se ressent de son origine impériale; le prince qui en est investi, a des prérogatives et une cour semblables à celles des souverains.
de 834 à 840. Il soutint Lothaire Ier dans sa révolte contre son père Louis le  Débonnaire.
Après la mort de son grand oncle Louis-le-Débonnaire, Pépin, resté en possession du fief du Vermandois, prend part aux guerres civiles qui agitent l'Empire. Il meurt laissant trois fils, Bernard, Herbert et Pépin.
en 892 Bernard, l'ainé des trois enfants, meurt sans postérité, ses deux frères, Hérbert 1er  et Pépin III divisent entre eux le Vermandois.
 HERBERT 1ER
Né en 850 décédé en 902.
HERBERT  II.
Herbert de Vermandois, comte de Meaux (880 /943)
En 902 Herbert  de Vermandois  succéda à son père, dans le comté de Vermandois, et le château de Roye resta sous sa domination.
En 906 il épousa   Liégarde Robertien (892 /943)   ce mariage  lui apporte le Comté de Meaux,
En 918 il apparait également comme Comte de Mézerais et il possède des biens dans le Vexin. Avec ses cousins Bernard à Beauvais et Senlis, il constitue un ensemble puissant à l'ouest, au nord et à l'est de Paris. Il entend profiter de la destitution du Roi Charles III.
En 922 l'Archevêque de Reims, Seuls, fait appel à Herbert II pour réduire certains de ses vassaux qui sont en rébellion contre lui.
En 922  Herbert ayant reconnu Robert d'Anjou, frère du roi Eudes, comme roi de France, au préjudice de Charles-le-Simple, celui-ci lui déclara la guerre et s'empara de la forteresse de Roye, sur les troupes d'Herbert qui la défendaient. 
En 923, à la bataille de Soissons en faveur du Roi Robert, dont il était gendre. Robert ayant été tué dans cette bataille, Herbert se joignit à Hugues, son beau-frère, pour faire élire à sa place Raoul, Duc de Bourgogne.
Vaincu à son tour par Hugues-le-Grand, fils de Robert, Charles-le-Simple, fugitif, avait passé la Meuse, quand Bernard, comte de Senlis, lui offrit l'appui d'Herbert de Vermandois. Charles avait été parrain d'une des filles du comte ; le roi eut une entrevue avec lui ; plein de confiance dans la loyauté du comte, il le suivit à Saint-Quentin où il l'arrêta, et d'où il l'envoya prisonnier à Château-Thierry, puis à Péronne. .
En 923, Herbert prête son appui au nouveau roi pour repousser les Normands et les poursuivre au- delà de la rivière d'Oise.
En 925 à la mort de Seuls,  avec l'appui du Roi Raoul il obtient pour son second fils Hugues (âgé de cinq ans) l'Archevêché de Reims qui possède un immense patrimoine en France et en Germanie.
En 926, à la mort du Comte Roger de Laon, Herbert revendique ce Comté pour Eudes, son fils ainé. Il s'y établit contre la volonté initiale du Roi Raoul et y construit une forteresse. Raoul finit par céder par crainte qu’Herbert ne libère Charles III qu'il tient toujours en prison. , la même année il s'empare d'Amiens
En 930 Herbert s'empare du château de Vitry en Perthois aux dépens de Boson, le frère du Roi Raoul. Le Roi Raoul réunit alors son armée à celle d'Hugues le Grand, Marquis de Neustrie.
En  931 ils pénètrent dans Reims et en chassent Hugues le fils d'Herbert, Artaud devient le nouvel Archevêque de Reims. Herbert II perd alors, en trois ans, Vitry, Laon, Château-Thierry et Soissons.
En 932 le  roi Raoul  débarrassé de son compétiteur, n'eut plus de ménagement pour Herbert et se brouilla avec lui alors qu’il réclamait le prix de sa trahison envers Charles-Ie-Simple ; il lui déclara la guerre. Hugues-le-Grand, après la prise de Saint-Quentin, vint, accompagné d'Artaud, Archevêque de Reims, mettre le siège devant la forteresse de Roye et parvint à s'en rendre maître.
La ville de Roye revint sous la domination royale ; mais Herbert, rentré dans les bonnes grâces du roi, obtint de nouveau le comté de Vermandois, à titre de vassal.
En 934 l'entremise de son allié, Henri I l'Oiseleur Roi de Germanie, lui permet d'être rétabli dans ses domaines (sauf Reims et Laon) par le Roi Raoul en échange de sa soumission.
En 936  Louis d'Outremer, fils de Charles le Simple, ayant succédé à Raoul, reçut Herbert en grâce, à la prière du Comte Hugues le Grand. Mais cet acte de clémence ne fit qu'un ingrat. Hugues le Grand s'étant brouillé avec le Roi, trouva dans Herbert un séditieux, qui entra dans son  mécontentement.
 En 941  Herbert se retrouve allié d’Hugues le Grand et Guillaume Longue-Epée, Duc de Normandie, contre le Roi Louis IV d'Outremer qui a attribué le Comté de Laon à Roger II, le fils -de Roger I.
Herbert et Hugues le Grand reprennent Reims et capturent Artaud. Hugues, le fils d'Herbert, est rétabli comme Archevêque.
 Louis IV d’outremer monté sur le trône, se souvint de la perfidie d’Herbert et résolut de venger la mort de son père; il lui fit la guerre, lui enleva successivement le comté de Troyes, do Laon, et le fit pendre le 23 février 943 sur un haut mont, lequel, à cause de lui, est encore de présent appelé : le Mont- Herbert, »  
  Herbert II meurt sans avoir réussi à bâtir la principauté dont il rêvait. L’assemblage de domaines qu'il a réalisé reste fragile.
En 945 Sa succession est réglée par Hugues le Grand oncle maternel de ses enfants. Elle  aboutit à un partage équitable entre les fils d'Herbert II : Herbert III, Robert, Albert 1er.

ALBERT 1ER dit le Pieux
Né en 932 décédé le 8 septembre 987
Si à la mort d'Hébert II son fils Albert Ier parvint à lui succéder, ce ne fut pas sans contestation.
Louis IV d’Outremer,  en effet, voulut profiter de cet événement, qu'il avait lui-même provoqué, pour rendre quelque puissance à la royauté;
En  945   les cinq fils d'Hébert se partagèrent ses domaines: l'un était archevêque de Reims, les autres furent comtes d'Amiens, de Saint-Quentin, de Meaux et de Troyes. Puis, s'unissant entre eux, ils se liguèrent contre le roi de France qui voulait les déposséder et qui ne parvint, pour tout exploit, qu'à chasser du siège de Reims Hugues de Vermandois.
Surnommé le Pieux, Albert est d'un caractère doux, faible et débonnaire, contemporain, pour ainsi dire, de l'an mil, il en redoute les approches, et ressent plus que tout autre les effets de cette sainte et salutaire terreur. Ainsi, son caractère et son temps le portent également, en matière d’administration, à l'abnégation la plus complète. Tel est l'esprit, telle est la tendance de son gouvernement: un mot le peint: concessions sur concessions, sur tout, et à tous.
Voici les principaux faits extérieurs de son règne:
En 945, réprimer, à l'aide des Lorrains, les incursions de Raoul de Cambrai en Vermandois, et l'expulser de ses domaines.
En 946, éprouver quelques contestations avec ses frères; mais, sur la médiation de Hugues le Grand, le Vermandois reste dans ses mains.
En 947, il fait acte de soumission complète au Roi, (Charles IV) et le reconnaît «authentiquement» pour son souverain.
En 949, À la mort de Louis V, il s’oppose à l’élection d’Hugues Capet, mais doit se soumettre. 
En 954, Albert sait maintenir la paix avec ses voisins, comme par le passé.
En 968, il fait restituer à Jean la châtellerie de Cambrai et la ville, que détenait Tietdon, évêque de Cambrai.
Vers 985, il associe au gouvernement du Vermandois l'aîné de ses quatre fils, Hébert, troisième du nom.
En 987, il meurt, après avoir fondé les quatre  monastères : de Saint-Prix, d'Homblières, de Saint-Quentin en l'Isle, et du mont Saint-Quentin. . Albert s’occupa beaucoup d'œuvres pieuses et fit de grandes libéralités envers les églises ; il ajouta quelques biens à ceux qu'avait donnés son père à la collégiale de Saint-Georges.
HERBERT III comte de Vermandois
Né en 954 décédé en 1005
OTTON Ier de VERMANDOIS comte de Ham, de Roye, de Vermandois
Né le 29 aout 979 décédé le 25 mai 1045
 Fils de Herbert III comte de Vermandois et d’Ermengarde de Woëvre de Bar sur Seine
Marié à
Pavia de HAM (parents Evrard II de HAM, Seigneur de Ham 960-1018 & Jehanne de COUCY ca 975-ca 1031)
 ils eurent de très nombreux enfants dont :
Eudes de HAM, Seigneur de Ham ca 1012-1045  
Pavie de HAM 1024-1079  qui épousa Auguste Guillaume de SOISSONS  1025-1078
Herbert IV de VERMANDOIS ca 1028-ca 1078  qui épousa Adèle de CRÉPY 1032-1093
Petrus de VERMANDOIS  
Simon de HAM  
Auguste de ROYE 985-1046  qui épousa Jossine de NOYON 990

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