LA MAISON de ROYE BRANCHE DES COMTES de ROYE Histoire
Histoire des comtes de Roye
La
branche des Comtes de Roye à son origine en 1551 par Florent de Roye
(fils de Jean IV de Roye) suite au décès de son neveu Charles de Roye
sans descendance (fils d’Antoine de Roye). Elle se termine au décès de Erasme Bernard François Louis Charles de Roye
sans descendance.
Florent de Roye,
Chevalier,
Chevalier,
Seigneur de Germigny et en partie de Coules de Roye. Muret, et d'Epigny, par succession de Barbe de Soissons-Moreuil, dame d'Epigny et Survillers, qui était petite-fille de Waleran de Soissons, sire de Poix et de Moreuil, et de Marguerite De Roye, fils puîné de Jean, sire de Roye, vicomte de Busancy, et de Marguerite du Bois de Fiennes, sa seconde femme, épousa Jeanne de Ghislelles.
David, seigneur de Vignolles, chevalier, lui rendit hommage au mois de novembre 1498, pour le fief de Vignolles, situé près de Muret.
Il vivait encore en 1550
Bernard de Roye,
Fils de Florent de Roye
Chevalier,
seigneur d'Epigny, combattit à Jarnac le 13 mars 1569, sous les ordres et les yeux du prince de Condé,’son cousin) qui avait été marié à sa cousine Éléonore de Roye.
Sans cesser d'être fervent catholique, il se rangea, poussé par les événements, parmi les mécontents; puis malgré son âge, il accompagna le duc d'Alençon, frère de Henri III, roi de France, dans les Pays-Bas.
De même que Bernard de Roye, ce prince était parmi les mécontents sans cesser d'être catholique.
« Les prédicants du pays et même les huguenots français, dit cet historien, entretenaient ces soupçons en haine de Monsieur qui était catholique, ramenant à toute heure au peuple les massacres de la St-Barthelémy, »
Bernard De Roye se trouva dans la compagnie du duc d'Alençon à Anvers l'an 1583, lors de l'attentat sur cette ville dit la furie française, qui eut lieu le 17 janvier 1583. Selon les mémoires de la famille, il périt dans cette malheureuse échauffourée
André de Roye,
Fils de Bernard de Roye
Ingénieur, mérita toute la cofinance de Maurice de Nassau, prince d'Orange, capitaine-général des Provinces-Unies, par son activité, sa bravoure et ses connaissances dans l'art des retranchements, des fortifications et des sièges des villes. Il assista à la bataille de Nieuport et dirigea les sièges de Rhinberg et de Grave. S'étant trop avancé hors des tranchées dans ce dernier siège, il fut tué par les assiégés le 21 août 1602.
L'historien Van Meteren parle de lui avec éloge, : « Il y en eut plusieurs qui furent tués deçà et delà, notamment le capitaine et ingénieur André de Roye, qui étant vêtu d'un pourpoint blanc, reçut un coup voulant regarder par-dessus les tranchées. C’était un habile homme et duquel Son Excellence faisait grand état, pour son industrie et intelligence à faire des retranchements, assiéger des villes et faire des approches. En la conduite desquelles il se montrait fort hardi.
Barbe van der Gracht, veuve de Roye,
Ayant ouï de son mari que, de son vivant, il lui avait été accordé, vu son ancienne noblesse, d'acheter telle terre noble, pour lui ou ses descendants, que bon lui ou leur semblerait; que ses papiers et effets, pris par l'ennemi, lui ôteraient ce privilège, conséquemment elle s'adressa au roi Philippe IV, qui lui accorda gracieusement cette faveur. Voici la teneur de l'acte qui l'autorisait :
« A tous ceulx qui ces présentes lettres verront et » orront, prevost et jurez de la ville de Brusselles, salut.
Savoir faisons que, d'après la requête de Barbe van der Gracht, fille d'Antoine van der Gracht, sire de Chardan, Bavinchhove, Beau-lieu, Durackère , Walle et Couterie, gentil homme de l'empereur Rodolphe II , et de Gertrude de Berlo , veufe d'André de Roye, fils de Bernard de Roye, sire d'Epigny, et d'Isabelle T’ Serclaes; le jour et date de ces dites présentes, par devant nous jurez, comparurent en per sonnes mons Louis van Cauwenhoven, âgé de soixante ans ou environ ; Engelbert Tuye, chevalier, bourguemestre de cette ville ; honorables hommes Jean le Comte, sire de Jandrais, secrétaire et garde des chartes du conseil privé des Pays-Bas; Henri de Croonendael, sire de Hieringue, etc., lesquels, après serment solennel par eulx faict et presté, ont juré affirmément et pour très véritable chose attesté d'avoir eu bonne cognoissance, par avoir vus les papiers auctentiques et véritables non enregistrés, me a put, de défunct André de Roye, ci-devant capitaine et ingénieur, et tué l'an de notre Seigneur 1602, devant le siège de Grave, par lesquels les sérénissimes archiducqs Albert et Isabelle, nos princes souverains, auraient permis audit André de Roye que, en égard à sa » très-ancienne et noble extraction des seigneurs » de Roye, comté en Picardie, qu'il luy fust permis , en cette qualité de noble seigneur, d'acheter telle noble terre ou seigneurie, dans les Pays-Bas, que bon luy semblerait : donc, de ce que dessus, Barbe van der Gracht, veufe de Roye, en a requis acte certificatoire que luy avons accordé. En tesmoing de ce, nous avons à ces patentes fait mettre et appendre le scel aux causes de la ville, qui furent données le 25 aoust 1622.
Signé, F. ScHotte , et scellé du sceau aux causes de la ville de Bruxelles ».
Bernard de Roye II 1602/1670
Fils posthume d’André de Roye,
Chevalier,
fut créé officier au berceau par Maurice de Nassau, qui le prit dans sa garde, et fut élevé, très-jeune encore, au rang de colonel;
Mais à cause de la religion (catholique) qu'il professait il ne put avoir de commandement dans les armées hollandaises les régiments étant réservés aux gentilhommes de la religion réformée.
Philippe-Guillaume de ROYE
Fils de Bernard de Roye
conseiller intime au service palatin,
mourut à Dusseldorf à un âge très-avancé.
David, seigneur de Vignolles, chevalier, lui rendit hommage au mois de novembre 1498, pour le fief de Vignolles, situé près de Muret.
Il vivait encore en 1550
Bernard de Roye,
Fils de Florent de Roye
Chevalier,
seigneur d'Epigny, combattit à Jarnac le 13 mars 1569, sous les ordres et les yeux du prince de Condé,’son cousin) qui avait été marié à sa cousine Éléonore de Roye.
Sans cesser d'être fervent catholique, il se rangea, poussé par les événements, parmi les mécontents; puis malgré son âge, il accompagna le duc d'Alençon, frère de Henri III, roi de France, dans les Pays-Bas.
De même que Bernard de Roye, ce prince était parmi les mécontents sans cesser d'être catholique.
« Les prédicants du pays et même les huguenots français, dit cet historien, entretenaient ces soupçons en haine de Monsieur qui était catholique, ramenant à toute heure au peuple les massacres de la St-Barthelémy, »
Bernard De Roye se trouva dans la compagnie du duc d'Alençon à Anvers l'an 1583, lors de l'attentat sur cette ville dit la furie française, qui eut lieu le 17 janvier 1583. Selon les mémoires de la famille, il périt dans cette malheureuse échauffourée
André de Roye,
Fils de Bernard de Roye
Ingénieur, mérita toute la cofinance de Maurice de Nassau, prince d'Orange, capitaine-général des Provinces-Unies, par son activité, sa bravoure et ses connaissances dans l'art des retranchements, des fortifications et des sièges des villes. Il assista à la bataille de Nieuport et dirigea les sièges de Rhinberg et de Grave. S'étant trop avancé hors des tranchées dans ce dernier siège, il fut tué par les assiégés le 21 août 1602.
L'historien Van Meteren parle de lui avec éloge, : « Il y en eut plusieurs qui furent tués deçà et delà, notamment le capitaine et ingénieur André de Roye, qui étant vêtu d'un pourpoint blanc, reçut un coup voulant regarder par-dessus les tranchées. C’était un habile homme et duquel Son Excellence faisait grand état, pour son industrie et intelligence à faire des retranchements, assiéger des villes et faire des approches. En la conduite desquelles il se montrait fort hardi.
Barbe van der Gracht, veuve de Roye,
Ayant ouï de son mari que, de son vivant, il lui avait été accordé, vu son ancienne noblesse, d'acheter telle terre noble, pour lui ou ses descendants, que bon lui ou leur semblerait; que ses papiers et effets, pris par l'ennemi, lui ôteraient ce privilège, conséquemment elle s'adressa au roi Philippe IV, qui lui accorda gracieusement cette faveur. Voici la teneur de l'acte qui l'autorisait :
« A tous ceulx qui ces présentes lettres verront et » orront, prevost et jurez de la ville de Brusselles, salut.
Savoir faisons que, d'après la requête de Barbe van der Gracht, fille d'Antoine van der Gracht, sire de Chardan, Bavinchhove, Beau-lieu, Durackère , Walle et Couterie, gentil homme de l'empereur Rodolphe II , et de Gertrude de Berlo , veufe d'André de Roye, fils de Bernard de Roye, sire d'Epigny, et d'Isabelle T’ Serclaes; le jour et date de ces dites présentes, par devant nous jurez, comparurent en per sonnes mons Louis van Cauwenhoven, âgé de soixante ans ou environ ; Engelbert Tuye, chevalier, bourguemestre de cette ville ; honorables hommes Jean le Comte, sire de Jandrais, secrétaire et garde des chartes du conseil privé des Pays-Bas; Henri de Croonendael, sire de Hieringue, etc., lesquels, après serment solennel par eulx faict et presté, ont juré affirmément et pour très véritable chose attesté d'avoir eu bonne cognoissance, par avoir vus les papiers auctentiques et véritables non enregistrés, me a put, de défunct André de Roye, ci-devant capitaine et ingénieur, et tué l'an de notre Seigneur 1602, devant le siège de Grave, par lesquels les sérénissimes archiducqs Albert et Isabelle, nos princes souverains, auraient permis audit André de Roye que, en égard à sa » très-ancienne et noble extraction des seigneurs » de Roye, comté en Picardie, qu'il luy fust permis , en cette qualité de noble seigneur, d'acheter telle noble terre ou seigneurie, dans les Pays-Bas, que bon luy semblerait : donc, de ce que dessus, Barbe van der Gracht, veufe de Roye, en a requis acte certificatoire que luy avons accordé. En tesmoing de ce, nous avons à ces patentes fait mettre et appendre le scel aux causes de la ville, qui furent données le 25 aoust 1622.
Signé, F. ScHotte , et scellé du sceau aux causes de la ville de Bruxelles ».
Bernard de Roye II 1602/1670
Fils posthume d’André de Roye,
Chevalier,
fut créé officier au berceau par Maurice de Nassau, qui le prit dans sa garde, et fut élevé, très-jeune encore, au rang de colonel;
Mais à cause de la religion (catholique) qu'il professait il ne put avoir de commandement dans les armées hollandaises les régiments étant réservés aux gentilhommes de la religion réformée.
Philippe-Guillaume de ROYE
Fils de Bernard de Roye
conseiller intime au service palatin,
mourut à Dusseldorf à un âge très-avancé.
Bernard de Roye III 1639/1709
Fils de Bernard
Ingénieur des états de la province d'Utrecht, se distingua en cette qualité.
Il fut fait colonel et mestre-de-camp du régiment de Zuylestein, le 12 septembre 1669.
Il porta les titres de colonel de génie et de quartier-mestre-général des armées de Guillaume-Henri, prince d'Orange, stadhouder de Hollande.
Ce fut par les conseils de Bernard de Roye que ce prince rompit, en 1672, les conférences déjà ouvertes pour traiter de la paix avec l'armée victorieuse de Louis XIV, et qu'il fit prendre à ses compatriotes la résolution désespérée d'ensevelir eux-mêmes les Pays-Bas sous les eaux.
Bernard-Guillaume de Roye /1747
Fils de Bernard de Roye
brigadier-général de l'infanterie hollandaise,
Il épousa , le 30 décembre 1709, Antoinette-Jeanne Howard, fille de Guillaume HowardMowbray et de Jeanne de Bylevelt; ils sont les auteurs de la branche des seigneurs de Binckhorst,
Matthieu-René de Roye
Auditeur militaire et conseiller intime au service palatin,
Philippe-Jacques, 1693/
Fils de Matthieu-René de Roye.
Mort jeune.
Thomas-Charles, 1697/
Fils de Matthieu-René de Roye.
Mort jeune.
Ferdinand-Jean-Thomas, 1700/
Fils de Matthieu- René de Roye
Établi à Batavia, mort sans enfants.
Thomas-Daniel,de Roye 1703
Ecclésiastique,
Matthieu-Guillaume-Bertrand de Roye
Fils de Mathieu René de Roye
Général au service palatin, fut admis le 23 juillet 1764, à la noblesse immédiate de l'empire d'Allemagne.
Charles de Roye
Fils de Matthieu-Guillaume- Bertrand de Roye
Capitaine au service de S. M. le roi de Bavière, en 1803.
Maximilien de Roye
Petit-fils de Charles de Roye
lieutenant au régiment de cuirassiers au service de la
Bavière;
Louis de Roye
Fils de Charles de Roye
lieutenant-colonel au régiment d'infanterie du roi de Bavière.
Bernard-Erasme de Roye 1742/
Général de l'infanterie royale de Bavière,
Fils de Matthieu-Guillaume-Bertrand de Roye
Il entra en 1750 comme enseigne au régiment d'infanterie du prince Charles de Deux-Ponts, et fut nommé colonel en 1788. Quatre ans plus tard, il fut promu au grade de général-major.
Le comte Deroi fit les campagnes de la guerre de 7 ans et assista à la bataille de Hastenbeck; il commandait en 1792 la place de Manheim où il montra beaucoup d'activité pendant le bombardement.
En 1800, il commandait une brigade de 12000 hommes et contribua beaucoup, à la bataille de Dùdenhofen, à arrêter l'ennemi, quoique la plus grande partie de l'armée impériale eût déjà été mise en déroute.
Le 17 juin, il prit une part brillante au combat de Neubourg où il chargea avec quelques bataillons pour regagner le terrain perdu, et ensuite dans la plaine de Ober et Unterhausen en colonne contre les Français qui s'étaient trop avancés. Moins heureux à Hohenlinden il fut fait prisonnier avec une grande partie du corps bavaro-autrichien, sans rien perdre toutefois de sa réputation militaire.
Nommé feld-maréchal-lieutenant en 1804, il fit en cette qualité la mémorable campagne de 1805 avec les Français, où il commanda une division sous les ordres du maréchal Bernadotte. .
A la tête de l'avant garde en Tyrol il s'empara de vive force ou en les tournant, des défilés de Bodenbuhl, de Steinpass et de plusieurs autres. C'est en cette rencontre qu'il fut blessé d'un coup de feu dans la cuisse, qui l'empêcha de continuer la campagne.
Au commencement de la guerre de Prusse en 18o6, Deroyi concourut aux siéges do Glogau et de Breslau. En 18o7,il prit, après un vif bombardement, la place de Brieg, ensuite il bloqua avec succès Kosel.
Le 20 juin 1807 il reçut l'ordre d'attaquer le camp retranché de Glatz, qu'il enleva de vive force à la tête de ses Bavarois dans la nuit du 24; ce qui entraîna la capitulation de la place. Il bloqua ensuite la forteresse de Silberberg et assista à la plupart des combats qui furent livrés autour de cette place.
Dans la campagne de 1809 contre l'Autriche, Deroi commanda la 3e division du corps bavarois, et fut heureux en plusieurs affaires sur la rive gauche de l'Iser.
Le comte Deroi sut prendre une position avantageuse à la bataille de Landshut. Au combat de Schierling il forma l'aile droite de la grande armée avec sa division, enleva ce point avec quelques troupes et sut s'y maintenir contre toutes les attaques de l'ennemi. A la bataille d'Eckiriùhl, il fit une attaque sur la position de Unterleuchling, qui réussit complètement et rejeta l'ennemi derrière Oberseuling; il fut ensuite détaché pour observer le Tyrol, où il paralysa les mouvements des insurgés, ouvrit le chemin de Kufstein et occupa Innsbruck
Lorsqu'après l'insurrection du Tyrol, Deroi fut obligé d'évacuer momentanément ce pays, il prit toutes les mesures nécessaires pour garantir la Bavière des incursions de l'ennemi qui lui était supérieur en nombre. Ayant reçu des renforts, il reprit l'offensive le 27 juillet, désarma les insurgés à Wald et opéra heureusement sa jonction après avoir exécuté une marche très dangereuse, par des montagnes impraticables, de Gerlos à Zell pour opérer sa jonction dans la vallée de Ziller, avec la colonne qui était entrée par la grande route à Innsbruck.
Le 13 août les insurgés au nombre de 26000 renouvelèrent leurs attaques sur les bords de l'Inn contre son faible corps, mais Deroi fut inébranlable depuis le point du jour jusqu'à la nuit, malgré une perte considérable. Après de nombreux combats où il tint tête à un ennemi quadruple en nombre, il se retira à Schwatz; et après avoir pacifié le pays, il retourna à Munich où le roi lui confia le commandement en chef de l'armée bavaroise.
Dans l'expédition de Russie, où il commandait le 1er corps, il reçut des témoignages publics de satisfaction du prince Eugène à Plotz, et de Napoléon à Wilna, pour la tenue, l'instruction et la discipline qu'ils avaient remarquées clans ses troupes.
Au-delà de Beszenkowitz le corps bavarois fut mis sous les ordres du duc de Bellune, chargé de couvrir la gauche de la grande armée. Réduit par la misère à environ 5000 hommes, il ne prit pas une part active au combat de Spass; où il forma réserve; mais le lendemain il occupa ce village, passa la Polata et attaqua les Russes avec impétuosité. La chaîne de leurs avant postes fut surprise et rompue; mais le comte Deroi ne pouvant résister ensuite à l'attaque combinée de l'artillerie et dela cavalerie russes, fut forcé de se retirer sur le village de Spass où ses habiles dispositions firent changer la fortune. C'est au moment où il poursuivait les Russes à la tête des Bavarois qu'il fut blessé mortellement au bas ventre par une balle qui le renversa de cheval. Néanmoins ce ne fut que lorsqu'il eut assuré la victoire qu'il consentit à se laisser transporter hors du champ de bataille.
Fils de Bernard
Ingénieur des états de la province d'Utrecht, se distingua en cette qualité.
Il fut fait colonel et mestre-de-camp du régiment de Zuylestein, le 12 septembre 1669.
Il porta les titres de colonel de génie et de quartier-mestre-général des armées de Guillaume-Henri, prince d'Orange, stadhouder de Hollande.
Ce fut par les conseils de Bernard de Roye que ce prince rompit, en 1672, les conférences déjà ouvertes pour traiter de la paix avec l'armée victorieuse de Louis XIV, et qu'il fit prendre à ses compatriotes la résolution désespérée d'ensevelir eux-mêmes les Pays-Bas sous les eaux.
Bernard-Guillaume de Roye /1747
Fils de Bernard de Roye
brigadier-général de l'infanterie hollandaise,
Il épousa , le 30 décembre 1709, Antoinette-Jeanne Howard, fille de Guillaume HowardMowbray et de Jeanne de Bylevelt; ils sont les auteurs de la branche des seigneurs de Binckhorst,
Matthieu-René de Roye
Auditeur militaire et conseiller intime au service palatin,
Philippe-Jacques, 1693/
Fils de Matthieu-René de Roye.
Mort jeune.
Thomas-Charles, 1697/
Fils de Matthieu-René de Roye.
Mort jeune.
Ferdinand-Jean-Thomas, 1700/
Fils de Matthieu- René de Roye
Établi à Batavia, mort sans enfants.
Thomas-Daniel,de Roye 1703
Ecclésiastique,
Matthieu-Guillaume-Bertrand de Roye
Fils de Mathieu René de Roye
Général au service palatin, fut admis le 23 juillet 1764, à la noblesse immédiate de l'empire d'Allemagne.
Charles de Roye
Fils de Matthieu-Guillaume- Bertrand de Roye
Capitaine au service de S. M. le roi de Bavière, en 1803.
Maximilien de Roye
Petit-fils de Charles de Roye
lieutenant au régiment de cuirassiers au service de la
Bavière;
Louis de Roye
Fils de Charles de Roye
lieutenant-colonel au régiment d'infanterie du roi de Bavière.
Bernard-Erasme de Roye 1742/
Général de l'infanterie royale de Bavière,
Fils de Matthieu-Guillaume-Bertrand de Roye
Il entra en 1750 comme enseigne au régiment d'infanterie du prince Charles de Deux-Ponts, et fut nommé colonel en 1788. Quatre ans plus tard, il fut promu au grade de général-major.
Le comte Deroi fit les campagnes de la guerre de 7 ans et assista à la bataille de Hastenbeck; il commandait en 1792 la place de Manheim où il montra beaucoup d'activité pendant le bombardement.
En 1800, il commandait une brigade de 12000 hommes et contribua beaucoup, à la bataille de Dùdenhofen, à arrêter l'ennemi, quoique la plus grande partie de l'armée impériale eût déjà été mise en déroute.
Le 17 juin, il prit une part brillante au combat de Neubourg où il chargea avec quelques bataillons pour regagner le terrain perdu, et ensuite dans la plaine de Ober et Unterhausen en colonne contre les Français qui s'étaient trop avancés. Moins heureux à Hohenlinden il fut fait prisonnier avec une grande partie du corps bavaro-autrichien, sans rien perdre toutefois de sa réputation militaire.
Nommé feld-maréchal-lieutenant en 1804, il fit en cette qualité la mémorable campagne de 1805 avec les Français, où il commanda une division sous les ordres du maréchal Bernadotte. .
A la tête de l'avant garde en Tyrol il s'empara de vive force ou en les tournant, des défilés de Bodenbuhl, de Steinpass et de plusieurs autres. C'est en cette rencontre qu'il fut blessé d'un coup de feu dans la cuisse, qui l'empêcha de continuer la campagne.
Au commencement de la guerre de Prusse en 18o6, Deroyi concourut aux siéges do Glogau et de Breslau. En 18o7,il prit, après un vif bombardement, la place de Brieg, ensuite il bloqua avec succès Kosel.
Le 20 juin 1807 il reçut l'ordre d'attaquer le camp retranché de Glatz, qu'il enleva de vive force à la tête de ses Bavarois dans la nuit du 24; ce qui entraîna la capitulation de la place. Il bloqua ensuite la forteresse de Silberberg et assista à la plupart des combats qui furent livrés autour de cette place.
Dans la campagne de 1809 contre l'Autriche, Deroi commanda la 3e division du corps bavarois, et fut heureux en plusieurs affaires sur la rive gauche de l'Iser.
Le comte Deroi sut prendre une position avantageuse à la bataille de Landshut. Au combat de Schierling il forma l'aile droite de la grande armée avec sa division, enleva ce point avec quelques troupes et sut s'y maintenir contre toutes les attaques de l'ennemi. A la bataille d'Eckiriùhl, il fit une attaque sur la position de Unterleuchling, qui réussit complètement et rejeta l'ennemi derrière Oberseuling; il fut ensuite détaché pour observer le Tyrol, où il paralysa les mouvements des insurgés, ouvrit le chemin de Kufstein et occupa Innsbruck
Lorsqu'après l'insurrection du Tyrol, Deroi fut obligé d'évacuer momentanément ce pays, il prit toutes les mesures nécessaires pour garantir la Bavière des incursions de l'ennemi qui lui était supérieur en nombre. Ayant reçu des renforts, il reprit l'offensive le 27 juillet, désarma les insurgés à Wald et opéra heureusement sa jonction après avoir exécuté une marche très dangereuse, par des montagnes impraticables, de Gerlos à Zell pour opérer sa jonction dans la vallée de Ziller, avec la colonne qui était entrée par la grande route à Innsbruck.
Le 13 août les insurgés au nombre de 26000 renouvelèrent leurs attaques sur les bords de l'Inn contre son faible corps, mais Deroi fut inébranlable depuis le point du jour jusqu'à la nuit, malgré une perte considérable. Après de nombreux combats où il tint tête à un ennemi quadruple en nombre, il se retira à Schwatz; et après avoir pacifié le pays, il retourna à Munich où le roi lui confia le commandement en chef de l'armée bavaroise.
Dans l'expédition de Russie, où il commandait le 1er corps, il reçut des témoignages publics de satisfaction du prince Eugène à Plotz, et de Napoléon à Wilna, pour la tenue, l'instruction et la discipline qu'ils avaient remarquées clans ses troupes.
Au-delà de Beszenkowitz le corps bavarois fut mis sous les ordres du duc de Bellune, chargé de couvrir la gauche de la grande armée. Réduit par la misère à environ 5000 hommes, il ne prit pas une part active au combat de Spass; où il forma réserve; mais le lendemain il occupa ce village, passa la Polata et attaqua les Russes avec impétuosité. La chaîne de leurs avant postes fut surprise et rompue; mais le comte Deroi ne pouvant résister ensuite à l'attaque combinée de l'artillerie et dela cavalerie russes, fut forcé de se retirer sur le village de Spass où ses habiles dispositions firent changer la fortune. C'est au moment où il poursuivait les Russes à la tête des Bavarois qu'il fut blessé mortellement au bas ventre par une balle qui le renversa de cheval. Néanmoins ce ne fut que lorsqu'il eut assuré la victoire qu'il consentit à se laisser transporter hors du champ de bataille.
Il succomba le 23 août, chéri des siens et estimé de l'ennemi il fut particulièrement regretté; les soldats perdirent en lui un véritable père, et les officiers un chef dont les talents et l'expérience consommée étaient en vénération dans toute l'armée bavaroise. » A cause des rapports les plus flatteurs, l'empereur Napoléon le créa comte de l'empire français le 27 août 1812, peu de jours après sa mort qui était encore ignorée. Cette distinction passa à son fils aîné en vertu d'une déclaration du roi, du mois d'octobre 1815, et fut étendue, en 1820, à tous les membres de la famille. Il signait : Deroi, à cause des terribles événements de son époque.
François-Xavier, comte de Roye, dit de Deroy, /1829
Fils de Bernard-Erasme de Roye
lieutenant-général au service de Bavière,
mort sans enfants
Maximilien-Joseph, comte de Roye, dit de Deroy, /1830
Fils de Bernard-Erasme de Roye
Mort sans alliance.
Philippe-Aloïs, comte de Roye, 1806/1848
Fils de Bernard Erasme de Roye
conseiller héréditaire du royaume de Bavière,
chambellan et capitaine de cavalerie à la suite de S. M. le roi, seigneur de Pfettrach, de Weyhenstephan, de Mirskofen, d'Essenbach, de Deutenkofen et de Gottlkofen, constituées en fiefs de la couronne de Bavière,
.Il signe : de Deroy.
Erasme-Bernard-François-Louis-Charles,
né le 12 novembre 1834;
Louis-Robert-Erasme,
né le 22 novembre 1839;
Amélie-Louise-Sléphanie,
née le 23 février 1836;
Stéphanie- Églé,
née le 27 juillet 1847.