LA MAISON de ROYE LES ASCENDANTS DEPUIS CHARLEMAGNE Chronologie et généalogie.

 11- Les ascendants de la maison de ROYE 
De Charlemagne à Auguste de Roye

Charlemagne eut pour successeur un de ses fils Louis-le- Débonnaire.
En 818 Louis le débonnaire donna le gouvernement du Vermandois, qu'il constitua en fief, à Pépin I de Vermandois, fils de Bernard, roi d'Italie, lui-même petit-fils de Charlemagne par son père Pépin d’Italie, qui devint la tige des comtes de Vermandois.
C’est de ces Vermandois qu’est issue la Maison de Roye.
CHARLEMAGNE CAROLINGIEN
Charles Ier CAROLINGIEN
Charles Ier de Herstal , Bienheureux Charlemagne
Empereur d'Occident - Roi des Francs , Sacré Roi des Francs en 754 - Sacré Empereur d'Occident le 25/12/800 , Comte en Istrie - Roi des Lombards
Né le 2 avril 742 à Herstal Liège, Wallonie, Belgique
Décédé le 28 janvier 814 à Aachen, Nordrhein-Westfalen, Allemagne
Enterré Chapelle Palatine, Aachen, Allemagne.
Parents :
Pépin III, Maire de Neustrie et de Bourgogne 715-768 et de Bertrade de Laon 716-783
Marié :
En 768 à Himiltrude N
ils eurent
- Alpais CAROLINGIEN 770-852
- Pépin CAROLINGIEN ca 772ca 811
le 25 décembre 770 à Désidérade de LONGOBARDI, décédé en 771 (parents: Didier de LONGOBARDI, Duc d'Istrie, - Roi des Lombards 710-774 et d’Ansa dei LONGOBARDI 720-760)
- il n’y eu pas d’enfant
En 771 à Hildegarde vom VINZGAU, (757-783) Thionville, Moselle, France (parents : Gerold I von VINTZGAU, duc d'Alémanie 725-/786 et Emma von SCHWABEN 730-798)
ils eurent
- Charles CAROLINGIEN 772-811
- Adélaide CAROLINGIEN 773-774
- Rotrude CAROLINGIEN 775-810 qui épousa Roricon du MAINE, Comte Rennes - Comte du Maine 770-839
- Pépin d'ITALIE, Roi des Lombards de 781 à 810 qui épousa Ingeltrude d'AUTUN
- Louis I CAROLINGIEN, Empereur d'Occident - Roi d'Aquitaine 778-840
o épouse en 793 Theudelinde de SENS 775-795
o puis Ermengarde de HESBAYE -818
o puis Judith von ALTDORF, Impératrice d'Occident - Reine des Francs - Princesse de Bavière ca 805-843
- Lothaire CAROLINGIEN 778-780
- Berthe CAROLINGIEN 779-823 qui épousa Angilbert de PONTHIEU, Saint Angilbert - Duc de Ponthieu 750-814
- Gisela CAROLINGIEN 781-814
- Hildegarde CAROLINGIEN 782-783
En 745 Ermengarde de LONGOBARDI, (parent : Didier de LONGOBARDI, Duc d'Istrie, - Roi des Lombards 710-774 et d’Ansa de LONGOBARDI 720-760)
Ils eurent:
- Cunégonde d'AUSTRASIE ca 765-835 qui épousa von SAARBRÜCKEN
En 783 à Fastrada de FRANCONIE, 765 _794
Ils eurent :
- Théotrade CAROLINGIEN 785-844
- Hiltrude CAROLINGIEN 787- qui épousa Gozlin II du MANS 775-826
A Gerswindis von SACHSEN, Impératrice d'Occident , 760- 835 (parents : Wittekind von SACHSEN, Roi saxon de Germanie 730-810 et de Théodrade de HERSTAL 740- 825)
Bilichilde CAROLINGIEN 810-852
En 800 à Regina N
En 806 à Adelindis N
Ils eurent:
- Drogo CAROLINGIEN, Evêque de Metz - Vicaire du st Siège en Gaule et Germanie 801-855
- Hugues CAROLINGIEN 806-844
- Théodoric CAROLINGIEN 807-818
Charlemagne, du latin Carolus Magnus, ou Charles Ier dit « le Grand », appartient à la dynastie des Carolingiens. Fils de Pépin le Bref,
768 il est roi des Francs,
774 il devient par conquête roi des Lombards
800 le 25 décembre il est couronné empereur à Rome par le pape Léon III , relevant une dignité disparue depuis la chute de l'Empire romain d'Occident en 476.
772 à 804 roi guerrier, il agrandit notablement son royaume par une série de campagnes militaires, en particulier contre les Saxons païens dont la soumission fut difficile et violente), mais aussi contre les Lombards en Italie et les musulmans d'al-Andalus. Souverain réformateur, soucieux d'orthodoxie religieuse et de culture, il protège les arts et lettres et est à l'origine de la « renaissance carolingienne ». Son œuvre politique immédiate, l'Empire, ne lui survit cependant pas longtemps.
806 se conformant à la coutume successorale germanique, Charlemagne le partage de l'Empire entre ses trois fils. Après de nombreuses péripéties, l'Empire ne sera finalement partagé qu'en 843 entre trois de ses petits-fils, lors du traité de Verdun.
La figure de Charlemagne a été l'objet de déchirements en Europe, notamment d'enjeux politiques entre le XIIe et le XIXe siècle entre la nation germanique qui considère le Saint-Empire romain comme le successeur légitime de l'empereur carolingien et la nation française qui en fait un élément central de la continuité dynastique des Capétiens. Il est parfois considéré comme le « Père de l'Europe » pour avoir assuré le regroupement d'une partie notable de l'Europe occidentale, et posé des principes de gouvernement dont ont hérité les grands États européens
Les deux principaux textes du IXe siècle qui dépeignent le Charlemagne réel, la Vita Caroli d'Éginhard et la Gesta Karoli Magni attribuée au moine de Saint-GallNotker le Bègue, l'auréolent également de légendes et de mythes repris au cours des siècles suivants : « Il y a le Charlemagne de la société vassalique et féodale, le Charlemagne de la Croisade et de la Reconquête, le Charlemagne inventeur de la Couronne de Fra nce ou de la Couronne impériale, le Charlemagne mal canonisé mais tenu pour vrai saint de l'Église, le Charlemagne des bons écoliers ».
Charlemagne est, par tolérance du pape Benoît XIV, un bienheureux catholique fêté localement le 28 janvier.
En 1165, l'empereur Frédéric Ier Barberousse obtient la canonisation de Charlemagne par l'anti pape Pascal III. De nombreux diocèses du Nord de la France inscrivent alors Charlemagne à leur calendrier et, en 1661, l'université de Paris le choisit pour saint patron. Aujourd'hui encore, la cathédrale d'Aix-la-Chapelle fait vénérer ses reliques. Pourtant, l'Église catholique a retiré de son calendrier « l'empereur qui convertit les Saxons par l'épée plutôt que par la prédication pacifique de l'Évangile ».
 
Pépin d'ITALIE
Dit Carloman d’Italie
Roi des Lombards de 781 à 810
Né en 777
Décède en 810 à Milan,
Parents :
CHARLEMAGNE CAROLINGIEN, Empereur d'Occident - Roi des Francs 742-814 et de Hildegardis vom VINZGAU, Sainte Hildegarde 757-783
Marié à
Ingeltrude d'AUTUN, 780- (parents : Théodoric d'AUTUN, Comte d'Autun 725-793)
Ils eurent :
- Adalbert von ÖHNINGEN, Roi des Lombards 797-954 qui épousa N von ZURICHGAU 795-835
- Bernard d'ITALIE 797-818 qui épousa Cunégonde de GELLONE 795-835
- Aeda de FRANCONIE 806- qui épousa Billung von SACHSEN 790-840
- Adula d'ITALIE qui épousa Guido I di SPOLETO, Empereur d'Occident (891-894) - Roi d'Italie - Duc de Spoleto 823-894
- Gondrada d'ITALIE
- Berta d'ITALIE
- Théodrada d'ITALIE 800-836 qui épousa Lambert de NANTES, Comte d'Herbauges - Comte de Nantes et d’ Angers, Duc de Spolète 795-852
781 Le 15 avril, dimanche de Pâques, le souverain pontife porte sur les fonts baptismaux le fils cadet du roi des Francs. Il change son prénom de Carloman pour lui attribuer celui de son grand-père, Pépin.
Le pape donne l'onction royale au petit prince et lui met la couronne sur la tête. En échange de ce "service", Charlemagne lui octroie la Sabine et un canton de la Toscane lombarde. Puis le roi des Francs annonce officiellement sa décision, ainsi avalisée par Hadrien 1er, de confier à son fils le Gouvernement de l'Italie. Pépin devient donc roi des Lombards, son titre officiel, ou roi d'Italie, comme on a coutume de l'appeler.
Charlemagne, quant à lui, reprend la route du Nord en passant par Florence, Pavie et Milan. En juillet, il est de retour en Francie. Est-ce à dire qu'il renonce à régner sur la Péninsule, qui tient une place capitale dans ses projets d'unification de son royaume? Il n'en est évidemment pas question. Tout d'abord, Pépin est âgé de quatre ans... Auprès du jeune roi, Charlemagne a délégué avant de partir le plus avisé de ses conseillers, Adalhard, officiellement précepteur de l'enfant. En réalité, Adalhard exercera la régence du royaume lombard, et ce en fonction des ordres de son souverain, le roi des Francs.
Comme par le passé, Charlemagne continue à s'intituler roi des Francs et roi des Lombards. Et même s'il associe son fils à ses décisions et aux actes qui en découlent, il promulgue toujours les lois, nomme et révoque les fonctionnaires. Lorsqu'il est là, il légifère et rend la justice; lorsqu'il est absent, il envoie des instructions aux fonctionnaires chargés d'administrer la Péninsule où séjournent certains de ses proches. Laïcs et ecclésiastiques s'adressent à lui pour obtenir le renouvellement de leurs privilèges. Dans ses textes, Charles parle volontiers de ses "prédécesseurs" les rois lombards. Et ce n'est certes pas un lapsus. Plus tard, dans ses propres capitulaires, Pépin d'Italie déclare agir "suivant les ordres de son père". Si l'on place côte à côte ses prescriptions et celles établies dans le royaume franc, on constate qu'elles sont à peu près similaires. Les relations restent étroites, via de nombreuses ambassades, entre le père et le fils. Pépin adresse à Charlemagne, des comptes rendus détaillés des événements qui se produisent sur son territoire. Ses troupes participent aux campagnes du roi des Francs et si, de son côté, Pépin mène de nombreuses expéditions, les chroniques de l'époque permettent de penser qu'elles ont été lancées par Charlemagne. En somme, le roi d'Italie n'agit que par délégation de son père.
L'initiative inattendue du couronnement de Pépin a apaisé les Lombards. Ayant leur propre roi, ils se sentent plus indépendants. Mais les peuples d'Italie sont-ils pour autant libérés de l'oppression franque? Bien entendu, il n'en est rien. Charlemagne reste le maître, et jusqu'à sa mort, en 810, Pépin sera le fidèle agent de l'autorité franque dans la Péninsule.
796. Il se signala, sous les ordres de son père, en combattant le duc de Bénévent, Grimoald, les Avars . les atteignit au confluent de la Drave et du Danube, força leur ring ou camp principal, et mit fin à leur empire .
Dans le partage que Charlemagne fit de ses États à Thionville en 806, Pépin reçut, outre le titre de roi d'Italie la Lombardie la Bavière, l'Alémanie du Sud et tout le pays à l'Est du Rhin-Supérieur, auxquels il joignit la Corse, et plusieurs îles vénitiennes,
810. Il mourut, laissant un fils, Bernard, qui lui succéda comme roi d'Italie.
 
Bernard d'ITALIE
Roi d’Italie
Né en 797
Décédé en 818
Parents :
Pépin d'ITALIE, Roi des Lombards de 781 à 810 (777-810) et Ingeltrude d'AUTUN 780-
Marié à :
Cunégonde de GELLONE, 795- 835 (parents Guilhem de GELLONE, Comte de Toulouse - Marquis de Septimanie 757-812 et Cunégonde d'AUSTRASIE)
Ils eurent
- Pépin II de VERMANDOIS, Comte de Péronne et de Saint-Quentin 815-878 qui épousa Rothaïde de BOBBIO 812-858
En 818, après avoir été chasser dans la forêt des Vosges, l'Empereur Louis le Pieux revenait passer l'hiver à Aix-la-Chapelle, lorsqu'il est informé, tout à coup, que son neveu Bernard, roi d'Italie, cédant follement aux conseils d'hommes pervers, s'était révolté, et que déjà tous les princes et toutes les cités de l'Italie lui avaient prêté serment. L'Empereur, aussitôt, réunit une armée formidable, et se rend à Chalon-sur-Saône. Trop faible pour lutter contre de telles forces, Bernard se reconnaissant incapable de poursuivre son entreprise, vient humblement se remettre entre les mains de l'Empereur, dépose ses armes et confesse toute sa faute. Son exemple est suivi par les seigneurs qui avaient embrassé son parti.
De retour à Aix-la-Chapelle, l'Empereur y passe l'hiver, et, après y avoir célébré la fête de Pâques, fait procéder au jugement des coupables, qui avaient été arrêtés. Il fait remise à Bernard et à ses complices de la peine de mort qu'ils avaient encourue; mais, par une commutation barbare, il ordonne qu'on leur arrache les yeux. Bernard et un autre condamné nommé Réginbaire, ancien comte du palais, meurent des suites de cette affreuse mutilation.
Cependant, la fin horrible de ne cesse de tourmenter Louis le Pieux. Celui-ci finit par restituer aux complices du roi d'Italie leurs biens et leurs dignités. Drogon est nommé évêque de Metz et ses frères sont libérés. Wala, le vieux conseiller de Charlemagne, et son frère Adalard de Corbie sont rappelés de leur exil. Et, tombant sous la coupe du clergé, l'Empereur va faire publiquement pénitence au cours d'une cérémonie qui le voit s'humilier étrangement, justifiant, cette fois, son surnom de "Louis le Pieux".

LES VERMANDOIS
La première maison des comtes de Vermandois descendait d’Herbert, arrière-petit-fils de Pépin, roi d'Italie, et petit-fils du roi Bernard que Louis le Débonnaire fit mourir en 818.
Pépin II de VERMANDOIS
Comte de Péronne et de Saint-Quentin
Né en 815
Décédé en 878 à Milan, Italie ,
Parents : Bernard d'ITALIE 797-818 et Cunégonde de GELLONE 795-835
Marié à :
Rothaïde de BOBBIO, 812-858 (parents : Wala de BOBBIO 754-836 et Rothaide de GELLONE 785-820)
Ils eurent :
- Adelinde de VERMANDOIS 843-898 qui épousa Eberhard III d'ALSACE décédé en 900
- Bernard de LAON, Comte de Laon et de Beauvais 845-893 qui épousa ?
- Herbert I de VERMANDOIS, Comte de Vermandois 846-907 marié à Berthe de PARIS 850-907
- Cunégonde de VERMANDOIS
- Pépin III Bérenger de SENLIS 844-900 qui épousa Cunégonde de RENNES
En 818 L'Empereur louis le Pieux ou le débonnaire ému de pitié et repentant de la mort de son neveu, Bernard d’ Italie, constitue en fief, au profit de Pépin, fils de Bernard, la province de Vermandois. Cette espèce de dotation territoriale, si loin de l'Italie, devait être, tout à la fois, pour le fils de Bernard, un dédommagement aussi fructueux qu'honorable et un obstacle invincible à toute idée de reconquérir le royaume qu'avait possédé son père.
Dans l'ordre des temps, cette création du grand fief de Vermandois, en faveur de Pépin, est la première en date parmi les possessions du même genre. C'est le premier exemple de ces déplorables démembrements que produit le régime féodal, à partir du IX° siècle. Par ses splendeurs et ses privilèges, ce fief se ressent de son origine impériale; le prince qui en est investi, a des prérogatives et une cour semblables à celles des souverains.
De 834 à 840. Il soutint Lothaire Ier dans sa révolte contre son père Louis le Pieux.
Après la mort de son grand oncle Louis-le-Débonnaire, Pépin, resté en possession du fief du Vermandois, prend part aux guerres civiles qui agitent l'Empire. Il meurt laissant trois fils, Bernard, Herbert et Pépin.
892 Bernard, l'ainé des trois enfants, meurt sans postérité, ses deux frères, Hérbert 1er et Pépin III divisent entre eux le Vermandois. 
 
Herbert I de VERMANDOIS
Comte de Vermandois , Comte de Senlis, Comte de Soissons
Né en 846 en Vermandois,
Décédé en 907 Assassiné sur l'ordre de Baudouin II de Flandres.
Parents : Pépin II de VERMANDOIS, Comte de Péronne et de Saint-Quentin 815-878 etvRothaïde de BOBBIO 812-858
Marié à :
Berthe de PARIS, 850 - 907 (Parents Girard de FEZENSAC, Duc de Vienne - Comte de Paris - Comte de Morvois et d'Ostrevant 805-879 et d’ Eve d'AUXERRE 830-856
Ils eurent :
- Herbert II de VERMANDOIS, Comte de Champagne, Comte de Troyes 875-943
- Béatrice de VERMANDOIS 881-929 qui épousa en 893 Robert I ROBERTIN, Roi des Francs 866-923
- Hildebrande de VERMANDOIS 882-949 qui épousa en 918 met Udo IV von der WETTERAU, comte de Souabe et de Wetterau 900-949
- Adèle de VERMANDOIS qui épousa Gebhard UFGAU 885-949
- Judith de VERMANDOIS 892-949 qui épousa Elda IV von WETTERAU 890-949
- Cunégonde de VERMANDOIS qui épousa Bernard Ier de SENLIS 865-949
Herbert 1ER a en partage Péronne et Saint-Quentin, les deux chefs-lieux du Vermandois.
fils aîné de Pépin I petit-fils de Bernard, Roi d'Italie, fut, à proprement parler, le premier Comte de Vermandois. Il suivit d'abord le parti du Roi Charles le Simple contre Eudes, son compétiteur; mais ensuite il l'abandonna.
840. Charles-le-Chauve épousa, au château de Quierzy, Ermentrude, nièce du comte de Vermandois.
En 877 il est à la cour du roi Charles le Chauve
En 889 il est cité comme un fidèle du roi Eudes.
En 890 Il devient comte de Vermandois, succédant à Nibelungide Théodoric, qui était probablement son grand-père maternel. Dans les années qui suivent, il hérite de plusieurs comtés (Soissons, Meaux et Vexin), tenus par d'autres Nibelungides.
En 892 Cet ensemble forma une marche militaire pour lutter contre les Normands.
Raoul, Comté de Cambrai, fils de Baudouin II, comte de Flandre, & attaché au Roi Charles, vint faire le dégât sur les terres d'Herbert, pour le punit de sa félonie. Il se rendit maître de Saint Quentin & de Péronne ; mais peu de temps après Herbert le tua dans une rencontre. Le Comte de Flandre vengea la mort de son frère, en faisant assassiner Herbert en l'an 902.
Herbert laissa un fils, Herbert II et une fille, mariée à Eudes, ou Otton, Comte de Franconie, et cousin de l'Empereur Conrad I.
 
 Herbert II de VERMANDOIS
Comte de Champagne, Comte de Troyes. , Comte de Meaux, de Soissons du Vermandois.
Né en 875
Décédé en 943 à Saint-Quentin, 02100, Aisne, Picardie, France
Parents : Heribert I de VERMANDOIS, Comte de Vermandois 846-907 et Berthe de PARIS 850-907
Marié à
Adèle de FRANCE,
Liegarde ROBERTIN, née en 892, décédée en 943 fille de Robert I ROBERTIN, Roi des Francs 866-923 et Béatrice de VERMANDOIS 881-929
Ils eurent :
- Herbert de VERMANDOIS, Comte de Vermandois, de Soissons et de Meaux 880-943 qui épousa Ogive of ENGLAND, Reine de France de 920 - 922 ( 903-951 )
- Robert de TROYES, comte de Troyes et de Meaux 910-967 qui épousa Adélaïde de BOURGOGNE, comtesse de Chalons et de Beaune, dame de Donzy 928-987
- Alix de VERMANDOIS 913-960 qui épousa Arnoul I van VLAANDEREN, Comte de Flandre - Comte de Boulogne 888-
- Leutgarde de VERMANDOIS 915-978/ qui épousa Thibaut Ier de CHAMPAGNE, Comte de Blois, de Rennes, de Chartres et de Châteaudun, vicomte de Tours, seigneur de Chinon, Saumur et Beaugency 908-975
- Renaud de ROUCY, Seigneur de Roucy - Comte Royal - Comte de Reims 926-973 qui épousa Alberada de LORRAINE 930-993
- Albert I de VERMANDOIS, Comte de Vermandois et comte de Beaune 932-qui épousa en 950 Gerberge de LORRAINE 935-978
En 902 Herbert de Vermandois succéda à son père, dans le comté de Vermandois, et le château de Roye resta sous sa domination.
906. il épousa Liégarde Robertien (892 /943) ce mariage lui apporte le Comté de Meaux,
En 918 il apparait également comme Comte de Mézerais et il possède des biens dans le Vexin. Avec ses cousins Bernard à Beauvais et Senlis, il constitue un ensemble puissant à l'ouest, au nord et à l'est de Paris. Il entend profiter de la destitution du Roi Charles III.
En 922 l'Archevêque de Reims, Seuls, fait appel à Herbert II pour réduire certains de ses vassaux qui sont en rébellion contre lui.
En 922 Herbert ayant reconnu Robert d'Anjou, frère du roi Eudes, comme roi de France, au préjudice de Charles-le-Simple, celui-ci lui déclara la guerre et s'empara de la forteresse de Roye, sur les troupes d'Herbert qui la défendaient.
En 923 à la bataille de Soissons en faveur du Roi Robert, dont il était gendre. Robert ayant été tué dans cette bataille, Herbert se joignit à Hugues, son beau-frère, pour faire élire à sa place Raoul, Duc de Bourgogne.
Vaincu à son tour par Hugues-le-Grand, fils de Robert, Charles-le-Simple, fugitif, avait passé la Meuse, quand Bernard, comte de Senlis, lui offrit l'appui d'Herbert de Vermandois. Charles avait été parrain d'une des filles du comte ; le roi eut une entrevue avec lui ; plein de confiance dans la loyauté du comte, il le suivit à Saint-Quentin où il l'arrêta, et d'où il l'envoya prisonnier à Château-Thierry, puis à Péronne. .
En 923 Herbert prête son appui au nouveau roi pour repousser les Normands et les poursuivre au- delà de la rivière d'Oise.
En 925 à la mort de Seuls, avec l'appui du Roi Raoul il obtient pour son second fils Hugues (âgé de cinq ans) l'Archevêché de Reims qui possède un immense patrimoine en France et en Germanie.
En 926 à la mort du Comte Roger de Laon, Herbert revendique ce Comté pour Eudes, son fils ainé. Il s'y établit contre la volonté initiale du Roi Raoul et y construit une forteresse. Raoul finit par céder par crainte qu’Herbert ne libère Charles III qu'il tient toujours en prison. , la même année il s'empare d'Amiens
En 930 Herbert s'empare du château de Vitry en Perthois aux dépens de Boson, le frère du Roi Raoul. Le Roi Raoul réunit alors son armée à celle d'Hugues le Grand, Marquis de Neustrie.
En 931 ils pénètrent dans Reims et en chassent Hugues le fils d'Herbert, Artaud devient le nouvel Archevêque de Reims. Herbert II perd alors, en trois ans, Vitry, Laon, Château-Thierry et Soissons.
En 932 le roi Raoul débarrassé de son compétiteur, n'eut plus de ménagement pour Herbert et se brouilla avec lui alors qu’il réclamait le prix de sa trahison envers Charles-Ie-Simple ; il lui déclara la guerre. Hugues-le-Grand, après la prise de Saint-Quentin, vint, accompagné d'Artaud, Archevêque de Reims, mettre le siège devant la forteresse de Roye et parvint à s'en rendre maître.
La ville de Roye revint sous la domination royale ; mais Herbert, rentré dans les bonnes grâces du roi, obtint de nouveau le comté de Vermandois, à titre de vassal.
En 934 l'entremise de son allié, Henri I l'Oiseleur Roi de Germanie, lui permet d'être rétabli dans ses domaines (sauf Reims et Laon) par le Roi Raoul en échange de sa soumission.
En 936 Louis d'Outremer, fils de Charles le Simple, ayant succédé à Raoul, reçut Herbert en grâce, à la prière du Comte Hugues le Grand. Mais cet acte de clémence ne fit qu'un ingrat. Hugues le Grand s'étant brouillé avec le Roi, trouva dans Herbert un séditieux, qui entra dans son mécontentement.
En 941 Herbert se retrouve allié d’Hugues le Grand et Guillaume Longue-Epée, Duc de Normandie, contre le Roi Louis IV d'Outremer qui a attribué le Comté de Laon à Roger II, le fils -de Roger I.
Herbert et Hugues le Grand reprennent Reims et capturent Artaud. Hugues, le fils d'Herbert, est rétabli comme Archevêque.
Louis IV d’outremer monté sur le trône, se souvint de la perfidie d’Herbert et résolut de venger la mort de son père; il lui fit la guerre, lui enleva successivement le comté de Troyes, do Laon, et le fit pendre le 23 février 943 sur un haut mont, lequel, à cause de lui, est encore de présent appelé : le Mont- Herbert, »
Herbert II meurt sans avoir réussi à bâtir la principauté dont il rêvait. L’assemblage de domaines qu'il a réalisé reste fragile.
En 945 Sa succession est réglée par Hugues le Grand oncle maternel de ses enfants. Elle aboutit à un partage équitable entre les fils d'Herbert II : Herbert III, Robert, Albert 1er.
 
 Albert I de VERMANDOIS dit le Pieux,
Comte de Vermandois et comte de Beaune
Né en 932
Décédé le 8 septembre 987
Parents : Herbert II de VERMANDOIS, Comte de Champagne, Comte de Troyes. 875-943 et Liegarde ROBERTIN 892-943
Marié :
En 950 à Gerberge de LORRAINE, 935-978 ( (parents :Gislebert de LORRAINE, Duc de Lotharingie Abbé laïque d'Echternach, 872-939 et Gerberge von SACHSEN, Reine de France ca 913-984
- Otton de WARQ, fondateur du comté de Chiny 942- 

- Herbert III de VERMANDOIS,
  Comte de Vermandois ca 954-ca 1005 qui épousa Ermengarde de WOEVRE de BAR-SUR-SEINE 965-998
- Liudolph de VERMANDOIS, Evêque et Comte de Noyon 957-986
- Guy de VERMANDOIS, comte de Soissons 962-988 qui épousa Adélaïde d'ANJOU 968-1030
- Geila de VERMANDOIS ca 970 qui épousa Yves de HAM décédé en 981
Si à la mort d'Hébert II son fils Albert Ier parvint à lui succéder, ce ne fut pas sans contestation.
Louis IV d’Outremer, en effet, voulut profiter de cet événement, qu'il avait lui-même provoqué, pour rendre quelque puissance à la royauté;
En 945 les cinq fils d'Hébert se partagèrent ses domaines: l'un était archevêque de Reims, les autres furent comtes d'Amiens, de Saint-Quentin, de Meaux et de Troyes. Puis, s'unissant entre eux, ils se liguèrent contre le roi de France qui voulait les déposséder et qui ne parvint, pour tout exploit, qu'à chasser du siège de Reims Hugues de Vermandois.
Surnommé le Pieux, Albert est d'un caractère doux, faible et débonnaire, contemporain, pour ainsi dire, de l'an mil, il en redoute les approches, et ressent plus que tout autre les effets de cette sainte et salutaire terreur. Ainsi, son caractère et son temps le portent également, en matière d’administration, à l'abnégation la plus complète. Tel est l'esprit, telle est la tendance de son gouvernement: un mot le peint: concessions sur concessions, sur tout, et à tous.
Voici les principaux faits extérieurs de son règne:
En 945 réprimer, à l'aide des Lorrains, les incursions de Raoul de Cambrai en Vermandois, et l'expulser de ses domaines.
En 946 éprouver quelques contestations avec ses frères; mais, sur la médiation de Hugues le Grand, le Vermandois reste dans ses mains.
En 947 il fait acte de soumission complète au Roi, (Charles IV) et le reconnaît «authentiquement» pour son souverain.
En 949 À la mort de Louis V, il s’oppose à l’élection d’Hugues Capet, mais doit se soumettre.
En 954 Albert sait maintenir la paix avec ses voisins, comme par le passé.
En 968 il fait restituer à Jean la châtellerie de Cambrai et la ville, que détenait Tietdon, évêque de Cambrai.
En 985 il associe au gouvernement du Vermandois l'aîné de ses quatre fils, Hébert, troisième du nom.
En 987 il meurt, après avoir fondé les quatre monastères : de Saint-Prix, d'Homblières, de Saint-Quentin en l'Isle, et du mont Saint-Quentin. . Albert s’occupa beaucoup d'œuvres pieuses et fit de grandes libéralités envers les églises ; il ajouta quelques biens à ceux qu'avait donnés son père à la collégiale de Saint-Georges. 
 
Herbert III de VERMANDOIS
Comte de Vermandois
Né en 954
Décédé le 1005
Parents : Albert I de VERMANDOIS, Comte de Vermandois et comte de Beaune 932-987 et Gerberge de LORRAINE 935-978
Marié à :
Ermengarde de WOEVRE de BAR-SUR-SEINE 965,- 998 fille de Réginald de WOEVRE, •Seigneur de Woevre, comte de Bar sur Seine (950-997)
Ils eurent :
- Adalbert II de VERMANDOIS 977-1015
- Otton Ier de VERMANDOIS, Comte de Ham, de Roye et de Vermandois 979-1045
- Pierre de VERMANDOIS 992-
- Adèle de VERMANDOIS qui épousa Gauthier II d'OSTREVANT, Comte de Valois, Vexin, Mantes, Amiens 966-1017
En 987 Herbert III succéda à son père dans le comté de Vermandois et fut confirmé dans la possession de la ville de Roye, par Hugues-Capet, couronné roi de France à Noyon.
En 987 Hugues Capet roi de France confirme Herbert III dans la possession de la ville de Roye.
En 990 Ce comte fut aussi libéral que son père envers les églises; de concert avec sa femme Ermangarde, il jeta sur la Place du Marché de Roye, près du château, les fondements d'une nouvelle église qu'il dota richement.
la collégiale de Roye fondée par Herbert III, était à l'origine placée sous l'invocation de saint-Georges.
En 1077 Hugues le Grand, comte de Vermandois, transféra dans son église les reliques de saint Florent qu'il avait rapportées de l'abbaye Saint-Florent de Saumur au cours d'une expédition militaire. Cette translation entraîna le changement de dédicace de la collégiale. La collégiale passa sous le contrôle du roi de France à partir du rattachement de la ville de Roye et du Vermandois au domaine royal.
Ce Chapitre est composé d’un Doyen, et de dix-sept Chanoines, sans compter une Prébende, qui est unie au Collège. Le Doyen est élu par le Chapitre et confirmé par l’Evêque d’Amiens. Ce Chapitre a un premier degré de Juridiction spirituelle. Le Doyen et deux Chanoines nommés par le Chapitre exercent l’Officialité, et connaissent toutes les Causes Ecclésiastiques, qui regardent le Clergé & les Habitants de la Ville de Roye, excepté de celles où il s’agit de crimes ou de divorce. Les appellations des Jugements rendus dans ce Tribunal ressortent à l’Officialité d'Amiens. Outre ce Chapitre il y a trois Paroisses dans cette Ville, un Collège où il n’y a qu’un Régent, et un Hôpital de la Charité où il y a dix lits.
1184. Une bulle du pape Luce III, désigne Herbert et Ermangarde, sa femme, comme les bienfaiteurs et les fondateurs de l'église.
En 1015 il décéda. 

OTHON dit Eudes 1er de VERMANDOIS
Comte de Ham de Roye et de Vermandois
Né en 29 aout979
Décédé le 25 mai 1045
Parents : Herbert III de VERMANDOIS, Comte de Vermandois 954- 1005 Ermengarde de WOEVRE de BAR-SUR-SEINE 965-998
En juillet 1010, Albert II de Vermandois renonce au comté de Vermandois en faveur d'Eudes Ier de Vermandois, son frère, qui devient Comte de Vermandois.
Othon, à qui les occasions de signaler sa naissance et sa souveraineté par les armes ont manqué, et dont les libéralités envers l'église furent inépuisables, ait reçu sa renommée de la main des moines, et ne nous soit connu que par le bien qu'il leur fit. Toute gloire, tout bien, tout bonheur, toute perfection, tout l'avenir de l'homme, toutes ses espérances étaient dans la religion, dans les pratiques qu'elle avait consacrées, dans les mœurs qu'elle avait faites, dans les établissements qu'elle avait fondés. On devait à ces établissements, aux monastères surtout, d'avoir recueilli les arts et les lettres, éperdus à l'apparition des nations septentrionales, et d'en avoir arrêté l'extinction totale. On leur devait d'avoir donné un asile à tout ce qu'il y avait de faible, de bon, de malheureux, d'innocent sur la terre, alors qu'elle était ensanglantée par la conquête, par la férocité, par la barbarie. On leur devait d'avoir conservé, pour réformer la société et la civilisation, le peu de vertus échappées au naufrage dans lequel la société et la civilisation avaient péri.
Le règne d’Othon fit la splendeur du clergé et l'obscurité de l'état. Pas de gloire, mais du bonheur. Le nom de ce prince doit avoir été béni.
Il faut rapporter au règne d'Othon, l'introduction dans le Vermandois des prières solennelles pour les morts. La première fois que fut célébrée, dans le comté, la fête que l'église leur consacra, il y avait été préludé, nous dit une vieille chronique de Flandre, par des récits d'apparition qui avaient ouvert dans toutes les familles les esprits à la tendresse et à la terreur, sentiments sous l'influence desquels il était ensuite aisé à la religion de disposer des cœurs et des volontés. Dans chaque ville, bourg et village, elle commença par une procession générale, à laquelle toute la population prit part. Les choses se passèrent ainsi : Après un long circuit, on se rendit à un autel placé au milieu du champ des inhumations, sur lequel un tableau, qui représentait plus ou moins grossièrement le purgatoire et ses tourments, achevait d'exalter les imaginations déjà enflammées par le spectacle des ossuaires, des fosses ouvertes, des larmes universelles, et de toutes ces images de deuil, de néant et de douleurs. Dans les églises où la naissance, le pouvoir et la richesse dormaient sous des marbres, du sommeil de l'éternité, les tombeaux, ouverts par l'ordre d’Othon, offraient à tous les regards le travail affreux de la mort et du temps. Ils étaient le point, comme les fosses des cimetières, où la foule agenouillée venait pleurer, prier, placer une croix, symbole de rédemption ; une pièce d'argent, moyen de rachat, par la prière, de l'âme qui avait animé ces ruines. Dans la capitale du comté, Othon et les officiers de sa maison firent partie de la procession qui alla visiter les sépultures de sa famille. Ils y parurent avec une corde autour du cou, en signe d'expiation. " Cet usage de la corde autour du cou fut ensuite pratiqué dans les monastères. Non-seulement toute action publique profane fut interdite ce jour-là, mais encore ni la religion, ni la justice ne firent rien qui eût quelque rapport avec les intérêts du monde et avec les choses de la vie. Il ne fut donné aux vivants d'avoir des mouvements que pour célébrer les morts. Quelle que fut la durée de ce mode, il dut se modifier avec le temps, surtout quand les pensées de la religion, qui l'avait inspiré, allèrent en s'affaiblissant. Quand il cessa, et je l'ai vu finir, il se réduisait à ces usages dont j'ai placé le récit dans mon tableau des mœurs et des usages dans la ville de Saint-Quentin, et dont la reproduction ne me paraît pas devoir être déplacée ici. Toute la nuit de la veille des morts, les églises, où alors on enterrait, et les cimetières, restaient ouverts à la piété des fidèles, tenus ce jour-là en éveil, ceux-ci, par leur douleur qu'ils allaient consoler en priant sur la tombe d'un père, d'une épouse, d'un frère, d'un ami; ceux-là, par le son des cloches constamment agitées jusqu'au matin. Plus on était affligé, plus grand était le besoin de prier, et alors on payait de jeunes enfants, des serviteurs de l'église ou toute autre personne sachant lire, pour partager son deuil et la récitation indéfinie de ces chants funèbres que le roi-prophète tira de ses entrailles aux jours de sa pénitence. Chaque sépulture se trouvait ainsi entourée d'hommes agenouillés, dont les larmes, les sanglots, la ferveur ou le concert douloureux, accompagnés du glas des cloches, au milieu de tous les fantômes de l'imagination, à cette heure mystérieuse que tourmentait souvent encore le vent des tempêtes, avaient cette majesté sombre de la mort, des ruines et de l'éternité. Toujours, comme on voit, l'esprit religieux domine, dans les grandes circonstances, l'imagination des hommes, et règle leurs pensées. J'ai dit que le nom d'Othon devait avoir été béni pour le bonheur dont il avait fait jouir les peuples de son comté. Ce bonheur avait été d'autant plus précieux qu'il était alors plus rare, et que l'Europe entière, la France exceptée, était un théâtre de désolations.
Marié :
En 1020 A Pavia de HAM 980-1058 (parents Evrard II de HAM, Seigneur de Ham 960-1018 & Jehanne de COUCY ca 975-ca 1031)
ils eurent de très nombreux enfants dont :
- Eudes de HAM, l’insensé de Vermandois 1012-1045
- Herbert IV de VERMANDOIS 1015- 1078 qui épousa Adèle de CRÉPY 1032-1093
- Petrus de VERMANDOIS
- Simon de HAM -1000
- Auguste de ROYE 995-1046 
 qui épousa Jossine de NOYON 990-1030 
En 995 La maison de Roye voit ses origines par Auguste de Roye.
La branche ainée des Vermandois s’arrêtera en 1081 avec Herbert IV.
La branche Vermandois Valois lui succède par Hugues le grand Hugues 1er de Vermandois par son union avec Adelaïde Fille de Herbert IV.
La postérité mâle de Charlemagne dans le vermandois s’éteint donc avec Herbert IV.




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